Algérie

Liaison dangereuse sur internet 31e partie



Liaison dangereuse sur internet 31e partie
Premier chapitre : la solitude...Résumé : El-hadja leur sert de guide le lendemain et elle leur fait visiter les endroits qu'elle aime. Fateha s'est pliée à son bon plaisir, ne voulant pas gâcher le moment de complicité entre elles ; Inès reste accrochée au bras de sa grand-mère...Ce soir-là, c'est elle qui prépare le dîner. Elle laisse ses beaux-parents et sa fille discuter, profiter sans le savoir du peu de temps qu'il leur reste à partager. Le lendemain matin, elles montent vers les anciens quartiers de la ville. Elles se rendent à Sidi El-Houari et rentrent dans le mausolée du marabout Sidi El-Houari (décédé en 1439 à Oran et fut édifié par le bey Othmane le Borgne). Toutes trois allument des bougies et récitent la Fatiha.C'est un moment d'émotion. Fateha émet des v?ux, au plus profond de son c?ur. Elle s'y serait attardée s'il n'y avait pas d'autres visiteurs.Une fois dehors, el-hadja leur propose d'aller à la plage.Mais Inès a envie d'aller au musée Ahmed-Zabana. Elles s'y rendent à pied, voulant profiter de la belle journée. Elles s'arrêtent souvent pour faire des photos. Au musée, Fateha est éblouie. Il a été édifié en 1830. Il est scientifique, archéologique et artistique. On y trouve exposées des collections de préhistoire, d'archéologie, des beaux-arts, d'ethnographie et d'histoire naturelle. Si Fateha et sa fille s'émerveillent devant les collections, ce n'est pas le cas de la vieille femme. Au bout d'un moment, elle est allée près de l'entrée et les y attend. Près de deux heures...Fateha a mauvaise conscience. Même si elles ont encore envie de traîner dans le musée, il y a tant de choses à voir, à lire. Mais le fait que sa belle-mère ne partage pas leur passion la pousse vers la sortie.- On reviendra une autre fois, seules, dit-elle à sa fille.- Comme tu veux...La grand-mère sourit enfin.- Quand on avait parlé de sortie, c'était pour être dehors !- C'est une sortie particulière...Je voulais apprendre un peu, en plus du plaisir de voir ces objets qui ont des centaines, voire des milliersd'années...- Oui. Mais maintenant, on ne va pas aller dans un laboratoire !- Ok, fini les sorties intelligentes !, réplique la jeune fille en riant avant de s'accrocher à son bras et de l'embrasser. Je t'aime, tu sais !- Oui, au point de ne pas pouvoir te séparer de moi !- On va où maintenant ', demande Fateha pour changer de sujet.- Si on allait à Santa Cruz 'Elles s'y rendent en taxi. C'est au sommet de la montagne. Elles visitent Santa Cruz, s'attardent dans la chapelle de la Vierge d'où il y a une vue panoramique. L'endroit parfait pour faire des photos-souvenirs.A leur descente, elles vont faire du shopping, à M'dina J'dida, où l'on trouve des objets artisanaux et où les prix sont abordables.Elles rentrent à la maison, les bras chargés de souvenirs. Ce soir-là, Djaâfar appelle pour prendre des nouvelles. L'occasion pour sa mère de lui demander de laisser Inès vivre avec eux. Il réagit rapidement, en refusant.- J'aurais bien aimé, mais je ne dormirais plus, lui explique-t-il. Je ne suis pas tranquille quand elle n'est pas à la maison !- Mais elle sera avec tes parents !- Pardonne-moi maman ! Mais c'est plus fort que moi... Je ne peux pas vivre sans elle. D'ailleurs, si j'appelle, c'est pour leur dire que je les attendrai demain !- Non, pas demain.- Si. Maman, j'ai besoin d'elles. Elles doivent rentrer... Qu'elles prennent le premier train pour Bouira... Ok '- Oui.Après leur avoir dit de prendre soin d'eux, il raccroche. El-hadja raccroche, le visage pâle. Des larmes coulent sur ses joues ridées, marquées par les années. Inès la prend dans ses bras. Fateha, très touchée par leur peine, se détourne. Elle ne veut pas pleurer. Elle est sensible à l'amour que ses beaux-parents portent à sa fille. Malgré tout, ils tenaient à elle. Elle va dans sa chambre préparer ses affaires. Elle range les souvenirs achetés durant la journée. Sa fille finit par en faire de même. Cette nuit-là, on se coucha très tard. Inès et ses grands-parents en profitaient pour discuter. De tout, de rien, de l'avenir...Au petit matin, el-hadj appelle la gare ferroviaire et se renseigne sur les trains qui faisaient une halte à Bouira.Le lendemain, elles partent par train jusqu'à Alger, puis en prennent un second qui fera une halte à Bouira avant de continuer jusqu'à Sétif.(À suivre) A. K.NomAdresse email




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