Algérie


LFP
Conviction ? Il semble bien que la décision prise par Kerbadj de quitter le monde football est sérieuse, lui qui la confirme à chaque fois que l'occasion lui est donnée.Le premier responsable de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, est décidé plus que jamais à divorcer avec le monde du football national. Pour lui, il n'y a plus rien qui encourage à y rester, estimant que c'est une décision mûrement réfléchie. Hier, il a confirmé cela dans un passage sur la radio nationale, où il est allé, cette fois-ci, encore plus loin. L'homme défie ses opposants, sans les citer, de se présenter à sa succession à la fin de la saison, et affirme qu'ils ne sauront rien faire, d'autant que «les choses ne sont pas si faciles que peuvent le penser». Dans ces propos, il vise, sans doute aucun, l'actuel porte-parole de l'ASO, Abdelkrim Medouar, ainsi que l'ancien manager général de l'USM Bel-Abbès et ancien président de l'ESS, Abdelhakim Serrar. Les deux hommes mènent, depuis le temps, «une campagne de déstabilisation» contre Kerbadj et demandent à le destituer. «Je défi mes opposants et je suis prêt à aller le plus loin possible avec eux. Je leur cède ma place à la fin de la saison et qu'ils me montrent ce qu'ils pourront faire», a-t-il lancé. S'agissant de la pression, Il faut dire qu'elle ne date pas d'aujourd'hui, mais depuis le jour de l'élection de Kerbadj à la tête de la LFP. Seulement, les choses ont pris une autre tournure ces derniers temps, ce qui a mis l'homme dans l'?il du cyclope et c'est pour cela qu'il ne veut plus continuer dans son poste. Il estime qu'il a été accusé à tord et à travers alors que plusieurs parmi les décisions contestées ont été prises par des structures autonomes, et dont son instance n'a aucun pouvoir d'influence, comme la commission de discipline et celle de l'arbitrage. Il aurait compris par là que ce n'est pas la LFP qui est ciblée, mais sa propre personne, ce qui l'a poussé à songer sérieusement à jeter l'éponge, avant qu'il n'officialise ce départ à la fin de la saison. Pis encore, l'ancien président du CRB a eu écho qu'il y a des personnes au sein même de sa structure et de la FAF qui manipulent dans cette affaire, ce qui lui a donné le sentiment d'avoir été poignardé par derrière, et s'est trouvé, de ce fait, dans la tourmente. Face à cette situation, l'actuel premier responsable de l'imprimerie officielle s'est retrouvé seul, et a senti le coup qu'on veut le pousser vers la porte de sortie. Pour cela, il a décidé de le faire avant qu'on le fasse par un retrait de confiance, ce qui le mettra dans une embarrassante situation. «Je ne veux plus rester. Je suis dégoûté par ce que je vois et il n'y a pas plus rien à faire. Basta !», a déclaré Kerbadj.




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