Algérie

LFC 2009 : Les banques proposent un accompagnement


La loi de finances complémentaire 2009 a instauré de nouvelles dispositions, visant notamment le soutien des entreprises de production de biens et de services et la professionnalisation des actes de commerce extérieur. Dans ce contexte, l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) a souligné, dans un communiqué de presse, que « certaines de ces dispositions sont mises à la charge des banques ». Ainsi, s'agissant de dispositions légales, « les banques tiennent à rassurer leur clientèle qu'elles mobilisent leurs capacités et engagent les moyens nécessaires pour que la mise en 'uvre de ces dispositions se fasse dans les meilleures conditions techniques et financières ». Dans un souci d'accompagnement de leurs clients, les banques prennent des mesures particulières susceptibles d'optimiser les conditions d'engagement et de mobilisation du crédit documentaire au profit des opérateurs économiques, notamment ceux important des matières premières, des inputs, des produits semi-finis ou des équipements entrant dans le cadre de leurs activités de production. Ces mesures peuvent couvrir aussi bien les paiements différés et les crédits-relais que le niveau des commissions aux meilleures conditions de marché.En outre, la Banque extérieure d'Algérie (BEA) a décidé de programmer une rencontre d'information au profit des entreprises clientes autour des nouvelles mesures introduites par la LFC 2009. Cette rencontre aura lieu aujourd'hui à 21h au cercle militaire de Béni Messous. Elle constitue « la première d'une série de regroupements régionaux qui seront animés par Mohamed Loukal, président-directeur général de la BEA ». Rappelons que plusieurs opérateurs ont critiqué la décision du gouvernement de restreindre le paiement des importations par le seul crédit documentaire. Le gouvernement a introduit cette mesure dans l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009 et et elle est entrée en application le 31 juillet dernier. L'article stipule que « le paiement des importations s'effectue obligatoirement au moyen du seul crédit documentaire ». Le crédit documentaire est l'engagement pris par la banque de l'importateur de garantir à l'exportateur le paiement des marchandises contre la remise de documents attestant de l'expédition et de la qualité des marchandises prévues au contrat. Cette sortie médiatique de l'ABEF et des banques publiques est une manière de rassurer les clients mais aussi de calmer le jeu face aux inquiétudes des investisseurs et des producteurs.Le crédit documentaire est un moyen de paiement très sécurisé et, pour cette raison, il est particulièrement recommandé, notamment lors des premières transactions. Cependant, les délais de mise en place sont relativement longs et les banques algériennes demandent des provisions importantes pour ouvrir un crédit documentaire.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)