Algérie

Levée des boucliers des députés FLN, RND et MSP RACOLAGE POLITIQUE, EST-CE LA FIN D'UNE EPOQUE '



Levée des boucliers des députés FLN, RND et MSP                                    RACOLAGE POLITIQUE, EST-CE LA FIN D'UNE EPOQUE '
Pour l'article 93 logiquement le problème ne se pose même pas, mais comme chez nous c'est le poste qui garantit le siège et non pas le nom, ou l'intérêt de la nation, car ils sont loin de prendre en considération pour ce pourquoi ils ont été élus.
L'Algérie est devenue une entreprise de droit privé pour les députés, les sénateurs et les PDG qui veulent s'incruster, Quant au parlement, celui-ci est devenu une caisse enregistreuse, sorte de conseil d'administration restreint, pour les Barons et les actionnaires, pour la répartition des dividendes entre les copains, mais pour ce qui est du peuple on n'y pense même pas. Les opportunistes, veulent s'accaparer, le parlement, non contents de l'article qui oblige tout prétendant pour un mandat, à démissionner et qui interdit dans un autre article à tout élu de quitter sa formation politique pour rejoindre une autre sous peine de déchéance. Dans ce même sillage, rien ne peut échapper à l'alliance des trois partis (FLN, RND et MSP) qui sentent que la nouvelle loi peut jouer en leur défaveur, cherchent à la torpiller car elle peut mettre fin aux privilèges, surtout que l'article 93, concerne le statut des membres du gouvernement. Celui-ci stipule que lorsque le candidat est membre du gouvernement, il doit déposer sa démission trois (03) mois avant la date du scrutin. Quant à l'article 63, celui-ci met fin au racolage politique des partis, car il est interdit à tout élu de rejoindre en cours de mandat un autre parti politique et tout contrevenant à l'article est automatiquement déchu, que ce celui-ci soit élu en qualité de membre de l'Assemblée populaire nationale, du Conseil de la Nation, d'une Assemblée populaire communale ou de wilaya ». C'est deux articles, ont fait des émules parmi les rentiers de la majorité qui se partage le parlement et le sénat, la réaction ne s'est pas fait attendre de par la levée de bouclier des dinosaures qui veulent s'accrocher au privilèges et que la nouvelle loi vient bouleverser, car cette nouvelle donne n'est pas pour arranger les choses pour les prétendants à la députation dont les échéances approchent à grands pas. Ces politique en mal de crédibilité savent que les chances pour un autre mandat n'est pas gagné, du fait que le peuple les a débouté et que le vent vient de tourner. Dans ce tohubohu politique, M. Khaldoun n'est pas du tout content de ces nouvelles dispositions, du fait que son parti compte 136 sièges à l'Assemblée, sa réaction ne se fit pas attendre : « le législateur ne saura empêcher un élu de quitter, au cours de son mandat, sa formation politique pour rejoindre une autre car celui-ci n'a de comptes à rendre qu'à ses électeurs. « L'élu est mandaté par des électeurs, donc par le peuple », dira-t-il ce mardi 4 octobre lors des débats. Pour bien expliquer le refus de son parti d'avaliser ce texte de loi, il affirmera en outre que le FLN est disposé à accueillir tout élu désirant rejoindre sa formation politique, un appel du pied à de nouvelles recrues. La déclaration a sonné comme un défi aux législateurs. Quant au parti RND, ce dernier n'est pas en reste quant à la réaction de ses militants concernant l'article 93, le député M. Kacem du RND, dont son parti compte 62 élus à l'APN, considère qu'il valait mieux interdire aux ministres candidats à la députation d'utiliser les moyens de l'Etat durant la campagne électorale plutôt que de les contraindre à démissionner de leurs postes. Il y va de même pour le MSP, qui dispose de 51 élus à l'Assemblée et qui aimerait que l'article 93 soit supprimé et qui selon lui il n'est pas « conforme à la Constitution ». Contraindre un ministre à la démission est, tranche-t-il, un acte « anticonstitutionnel », et que si cette disposition venait à être appliquée, 3 mois avant les législatives de 2012, elle mettrait de facto l'exécutif « en état de vacances » dès lors que le gouvernement actuel est issu des trois partis FLN, RND et MSP. Mais pourquoi les élus des trois partis de l'alliance présidentielle s'opposent-ils à l'article 93 ' L'enjeu est de taille. Car chaque parti dispose de plusieurs ministres dans le gouvernement actuel, le FLN se taillant la part du lion, d'où la peur d'une débâcle garantie surtout avec les luttes entre frères ennemis de ce parti qui gigote depuis la levée des boucliers par les redresseurs contre le secrétaire général. Les débats promettent d'être chauds. Donc c'est une affaire à suivre.


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