Algérie

Levée de la suspension provisoire de certains produits


La suspension provisoire del'importation de certains produitsalimentaires à l'instard'intrants des jus etboissons, desyaourts, des biscuits, des confiseries etdes chocolats a étélevée, a annoncé,hier, le ministère du Commerce dans un communiqué.La suspension provisoire del'importation de certains produitsalimentaires à l'instard'intrants des jus etboissons, desyaourts, des biscuits, des confiseries etdes chocolats a étélevée, a annoncé,hier, le ministère du Commerce dans un communiqué.
Le ministère du Commerce a procédé à la levée de la suspension provisoire àl'importation de certainsintrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires à l'instar d'intrantsdes jus et boissons, desyaourts, des biscuits, des confiseries et des chocolats, aindiqué la même source."Ces intrants communémentdésignés sous le nom -arômes - sont désormais libresà l'importation à la conditiond'accomplissement, par lesopérateurs intéressés et chacun en ce qui le concerne, des procéduresde domiciliation bancaireexigibles en la matière", selon la même source.
Cette action "s'inscrit dans lestravaux de révision et de miseà jour de la liste des produitssuspendus provisoirement àl'importation dont les résultats seront communiqués incessamment", poursuit le ministère. Pour rappel, 851 produits (notamment alimentaires) relevant de 45 catégories de marchandises sont soumis au régime des restrictions à l'importation depuis janvier 2018,et ce, jusqu'au rétablissement de l'équilibre de la balance des paiements. Outre la suspension d'importation de ces 851 produits, des mesures à caractère tarifaire ont été instaurées dans le cadre de l'encadrement des importations.
Cependant, sur la base des requêtes d'entreprises industrielles plaidant pour la levée ou la suspension de l'importation de certains produits et matières premières, reçues par le ministère du Commerce, la Commission de sauvegarde de la production nationale a tenu depuis le début de l'année 2018 quatre réunions avec des filières industrielles. Cette commission reçoit des requêtes soit pour élargir la liste des produits aux mesures de sauvegarde (suspension ou relèvement des droits de douanes ou soumission à la intérieure de consommation), soit pour la levée de l'interdiction à l'importationde certaines marchandises oumatières premières non produites localement ou insuffisamment produites en quantitéou fabriquées avec une qualité qui ne répond pas auxbesoins des industriels.
Le ministère du Commerce, ce grand absent !
Trop longtemps le ministère du Commerce s'est cantonné àune mission unique : le marchéextérieur et la gestion deslicences d'importation. Une situation qui a livré le marché intérieur aux spéculateurs. Les prix des produits flambent. Certains atteignant des prix psychologiques, tout simplement inacceptables, voire indécents pour certainsproduits. De l'alimentaire, à la voiture, en passant par le prix de la tasse de café ou des couches pour bébés, la démissiondu premier acteur de larégulation a provoqué uneanarchie sans pareil.
A ce constat, des voix commencent à se lever pour dénoncer cettesituation qui ne peut absolument plus durer. Organiser, réguler, faciliter... ces rôles oubliés du ministèredu Commerce. "Le ministère du Commerce devrait normalement s'occuper d'organiser les marchés : l'approvisionnement,la commercialisation. Elaborer des stratégies pour faciliter et réguler les opérationsde production et deconsommations".
C'est cequ'a souligné, hier matin,Mahfoud Kaoubi, au micro d'une chaîne de télévision privée.Pour cet économiste :"Ces deux dernières années, le ministère du Commerce est uniquement chargé des licences d'importation. Ce qui démontre une forme d'instabilitéet une vision flou du rôlede ce département".
Saïd Djellab, cet expert du commerce extérieur, qui ne fait pas l'unanimité
La désignation de Saïd Djellab, ex-directeur du Commerce extérieur, aux commandes de ce département confirme l'intérêt que porte le gouvernement à l'organisation de l'importation. Pour autant, cela vient à l'encontre du rôle premier du ministère du Commerce : la régulation du commerce Le ministre investit exclusivementson énergie dans lecommerce extérieur. C'est sur quoi attire l'attention le président de l'Association nationale des exportateurs algériens.
Pour Ali Bey Nacedine, "il faut absolument rétablir ce déséquilibre. Le commerce extérieur ne doit pas dominer toute l'activité du ministèredu Commerce
Le ministère du Commerce a procédé à la levée de la suspension provisoire àl'importation de certainsintrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires à l'instar d'intrantsdes jus et boissons, desyaourts, des biscuits, des confiseries et des chocolats, aindiqué la même source."Ces intrants communémentdésignés sous le nom -arômes - sont désormais libresà l'importation à la conditiond'accomplissement, par lesopérateurs intéressés et chacun en ce qui le concerne, des procéduresde domiciliation bancaireexigibles en la matière", selon la même source.
Cette action "s'inscrit dans lestravaux de révision et de miseà jour de la liste des produitssuspendus provisoirement àl'importation dont les résultats seront communiqués incessamment", poursuit le ministère. Pour rappel, 851 produits (notamment alimentaires) relevant de 45 catégories de marchandises sont soumis au régime des restrictions à l'importation depuis janvier 2018,et ce, jusqu'au rétablissement de l'équilibre de la balance des paiements. Outre la suspension d'importation de ces 851 produits, des mesures à caractère tarifaire ont été instaurées dans le cadre de l'encadrement des importations.
Cependant, sur la base des requêtes d'entreprises industrielles plaidant pour la levée ou la suspension de l'importation de certains produits et matières premières, reçues par le ministère du Commerce, la Commission de sauvegarde de la production nationale a tenu depuis le début de l'année 2018 quatre réunions avec des filières industrielles. Cette commission reçoit des requêtes soit pour élargir la liste des produits aux mesures de sauvegarde (suspension ou relèvement des droits de douanes ou soumission à la intérieure de consommation), soit pour la levée de l'interdiction à l'importationde certaines marchandises oumatières premières non produites localement ou insuffisamment produites en quantitéou fabriquées avec une qualité qui ne répond pas auxbesoins des industriels.
Le ministère du Commerce, ce grand absent !
Trop longtemps le ministère du Commerce s'est cantonné àune mission unique : le marchéextérieur et la gestion deslicences d'importation. Une situation qui a livré le marché intérieur aux spéculateurs. Les prix des produits flambent. Certains atteignant des prix psychologiques, tout simplement inacceptables, voire indécents pour certainsproduits. De l'alimentaire, à la voiture, en passant par le prix de la tasse de café ou des couches pour bébés, la démissiondu premier acteur de larégulation a provoqué uneanarchie sans pareil.
A ce constat, des voix commencent à se lever pour dénoncer cettesituation qui ne peut absolument plus durer. Organiser, réguler, faciliter... ces rôles oubliés du ministèredu Commerce. "Le ministère du Commerce devrait normalement s'occuper d'organiser les marchés : l'approvisionnement,la commercialisation. Elaborer des stratégies pour faciliter et réguler les opérationsde production et deconsommations".
C'est cequ'a souligné, hier matin,Mahfoud Kaoubi, au micro d'une chaîne de télévision privée.Pour cet économiste :"Ces deux dernières années, le ministère du Commerce est uniquement chargé des licences d'importation. Ce qui démontre une forme d'instabilitéet une vision flou du rôlede ce département".
Saïd Djellab, cet expert du commerce extérieur, qui ne fait pas l'unanimité
La désignation de Saïd Djellab, ex-directeur du Commerce extérieur, aux commandes de ce département confirme l'intérêt que porte le gouvernement à l'organisation de l'importation. Pour autant, cela vient à l'encontre du rôle premier du ministère du Commerce : la régulation du commerce Le ministre investit exclusivementson énergie dans lecommerce extérieur. C'est sur quoi attire l'attention le président de l'Association nationale des exportateurs algériens.
Pour Ali Bey Nacedine, "il faut absolument rétablir ce déséquilibre. Le commerce extérieur ne doit pas dominer toute l'activité du ministèredu Commerce
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