La livraison de 13 CEM hypothéquée Selon des sources crédibles de la wilaya d’Oran, de nombreux projets de réalisation d’établissements éducatifs prévus pour l’année 2007, n’ont pas été livrés dans les délais impartis, initialement, dans les cahiers des charges. Il s’agit de 13 établissements moyens dont les travaux sont lancés en faveur de certaines localités isolées, où les établissements déjà existants, souffrent d’une grande surcharge atteignant 50 élèves par classe. Dans certaines de ces zones dont Hassi Benokba, Boufatis Bouâmama et Sidi Chami, des écoles primaires servent à accueillir les classes de première et deuxième cycle moyen. Concernant les raisons à l’origine de ce grand retard dans la livraison de ces projets, l’on révèle, d’abord, que le taux d’avancement des travaux de réalisation n’a pas dépassé les 30% pour la plupart de ces projets, et le retard qu’ils accusent est dû, principalement, aux problèmes relatifs au foncier dégagé, initialement, pour accueillir les futures structures éducatives. A cela, s’ajouteraient les problèmes d’ordres technique et financier, auxquels ces projets étaient confrontés. Devant une telle situation, les enfants scolarisés dans ces lieux isolés, n’ont d’autres choix, que de compter sur leurs propres moyens financiers afin d’éviter le ratage de leur année scolaire. Pour la majorité d’entre eux et dans les meilleurs des cas, le budget quotidien consacré au transport scolaire, n’est pas inférieur à 50 dinars, notamment, pour ceux qui habitent Saint Rémy, Bouâmama et Hassi Ameur. Ces localités manquent de transport scolaire public, malgré les conventions pré-établies par les autorités locales de la tutelle, avec certains opérateurs privés, pour assurer le transport des élèves. Des conventions, dont le suivi n’a pas vu le jour, nous dit-on. Le plus grave dans cette problématique, vient du taux de la déperdition scolaire, produit par ce type de circonstances de scolarisation aléatoires, non pas, à un bon, mais à un cursus scolaire normal. En effet, c’est un chiffre effrayant qui est avancé dans ce contexte. La déperdition scolaire dans ces milieux ruraux, représente un taux de 32% et elle touche principalement les tranches d’âge allant de 16 à 19 ans. Les principales raisons de cette hémorragie dans le milieu scolaire, sont dues à l’éloignement des établissements éducatifs et l’indisponibilité du transport public ou scolaire. Khadra/S.A.
Posté Le : 05/01/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com