? Des dizaines de «nouveaux mariés» issus des bidonvilles de Djaballah 1 et 2, situés près de la cité des Frères Abbès, plus connue sous l'appellation de ‘Oued El Had', se sont rassemblés, hier, devant le siège de la daïra, réclamant leur relogement comme promis par les autorités, disent-ils.Les 2 bidonvilles ont été vidés de leurs occupants, cependant que plus d'une soixantaine de familles, des «nouveaux mariés» ou qualifiés comme tels par l'administration, ont été écartées de l'opération de relogement qui a eu lieu en 2013. C'est ce qu'a indiqué le représentant des protestataires, Hichem, qui précise que seuls leurs parents, qui les hébergeaient jusque-là, avec leurs petites familles, ont été transférés et relogés, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, et dont le nombre dans les 2 bidonvilles se situe à plus de 1000 familles.
Et de poursuivre que «depuis cette date, à savoir que cela fait maintenant près de cinq ans que nous attendons une solution à notre situation, mais sans résultat jusqu'à présent, car il faut le dire les chefs de daira successifs nous avaient promis de régler notre cas. Malheureusement, rien et chaque fois qu'on tient un sit-in, ici même ou devant le cabinet du wali, on nous demande de patienter encore, en renouvelant les mêmes promesses, qui demeurent non tenues», déplore-t-il. Et de faire savoir dans ce sillage que «pour le rassemblement d'aujourd'hui et contrairement à son habitude c'est le chef de daira qui nous a accordé une audience, alors qu'auparavant il ne nous recevait pas, mais c'est pour nous inviter à la même chose : Un peu plus de patience, votre cas est pris en charge et vous verrez que votre tour viendra.
Nous n'avons pas d'autre alternative, que lui faire confiance et attendre avec l'espoir que cela ne sera pas pour plusieurs autres années encore». «Nous occupons toujours les maisons des parents qui sont encore debout, qui n'ont pas été démolies comme le reste des bâtisses et qui nous servent de refuge en attendant des jours meilleurs. Mais les séjours s'y font dans des conditions difficiles, même si c'est mieux que rien», estime-t-il.
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Posté Le : 03/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com