Plus de 200 transformateurs PCB à Oran Chargée du suivi des transformateurs électriques fonctionnant aux huiles Askarels, la commission de wilaya en a compté plusieurs au niveau du port d’Oran. Ces huiles pouvant constituer un danger pour les personnes qui les contacteraient, les pouvoirs publics ont décidé de charger une commission de wilaya de recenser les transformateurs en marche et ceux qui se trouvent à l’arrêt mais qui contiennent toujours de l’huile Askarels, un produit dangereux afin d’éloigner les risques qu’elles peuvent engendrer. De source proche de la commission de wilaya, on assure que sur les 200 transformateurs recensés, 119 sont à l’arrêt mais contiennent encore de l’huile Askarels. De même explique-t-on, la plupart de ces transformateurs se trouvent dans des établissements éducatifs et d’enseignement ainsi que dans certaines annexes des mairies. D’autre part, ajoute notre source, 24 autres transformateurs à l’arrêt se trouvent dans d’importants établissements stratégiques, des hôpitaux et centres de santé. Au niveau des abattoirs municipaux, la commission de wilaya a recensé 48 de ces transfos appartenant à la Sonelgaz actuellement à l’arrêt mais qui représentent toujours un danger pour les citoyens. On signale que 16 de ces appareils contiennent des huiles. Au niveau des établissements universitaires d’Oran, le rapport de la commission de wilaya signale la présence de 12 transformateurs, toujours en marche et fonctionnant aux huiles Askarels. Nos sources rappellent le décret du 4 décembre 1985 fixant les dispositions de sécurité concernant l’usage des appareils fonctionnant aux huiles Askarels sous leurs diverses formes. On rappelle aussi que la commission de wilaya dont il s’agit a été créée à l’initiative de la direction de l’Environnement et qu’elle comprend des représentants de la wilaya, de la Protection civile, de la police, de la gendarmerie nationale et de la Sonelgaz. Elle a pour mission de prendre en charge le problème que posent ces transformateurs et voir comment agir. On fait remarquer qu’en raison de l’expérience acquise par les Français dans ce domaine, il était attendu que des spécialistes de ce pays supervisent cette opération. Â Leïla B.
Posté Le : 10/03/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com