Leurs foyers étant sans eau potable depuis 4 jours

Les habitants des Amandiers et de la Cité policière en colère Privés d’eau potable depuis maintenant quatre longues journées, les habitants de plusieurs villas de la Cité Policière et leurs voisins de celle des Amandiers ne savent plus qui croire ni quoi faire. Les démarches qu’ils déclarent avoir entreprises auprès de l’ADE n’ayant apparemment pas été couronnées de succès et leurs robinets étant toujours à sec, de nombreux citoyens se sont regroupés vendredi pour discuter des voies et moyens susceptibles d’activer le règlement de ce problème. Selon H.R, un père de famille que nous avons approché alors qu’il guettait le passage de la citerne pour remplir son jerrican, «le numéro vert mis par l’ADE à la disposition de sa clientèle ne fonctionne pas.Cela fait trois jours que j’essais d’alerter l’Algérienne des eaux sur cette situation mais sans jamais y parvenir». Selon Hadj M. B, un commerçant de la cité policière, «A chaque fois que j’appelle l’ADE, on me demande de rappeler». Egalement présente, une ménagère reproche à l’ADE les continuelles coupures et le peu d’empressement qu’elle met à rétablir la distribution. «La sécheresse ne justifie pas à elle seule la rareté de l’eau et le temps mis par l’ADE à prendre en charge ce problème nous pénalise. Ceci n’empêche pas cette société de nous envoyer des factures salées et d’exiger leur paiement sous peine de poursuites. Nous ayant habitués à mieux, nous attendons d’elle un peu plus de considération et le rétablissement de la distribution» se plaint Hadja CH. K, une retraitée que cette pénible situation condamne à courir, autant que le lui permettent ses vielles jambes, après les citernes pour remplir son jerrican. En tout de cause, si les habitants des Amandiers ont été partiellement alimentés vendredi, il n’en a pas été de même pour leurs voisins de la cité Policière. Selon nos interlocuteurs, si la distribution d’eau n’est pas immédiatement rétablie, ils envisagent d’autres actions.