Algérie

Leurs diplômes ne sont pas reconnus



Leurs diplômes ne sont pas reconnus
Pas moins de 500 aides-soignants diplômés d'écoles paramédicales privées se retrouvent, après tant de sacrifices financiers et d'efforts soutenus, sous la menace de ne pas être recrutés au niveau des établissements de santé publique. Selon un représentant des concernés, le niet affiché par la fonction publique à leur égard constitue un mépris total et une marginalisation, sachant que le plus grand recruteur du personnel paramédical en général demeure le secteur public. Ceci dit, ils s'interrogent sur le fait qu'ils ont suivi un cursus normal au sein des établissements privés au nombre de trois dans la wilaya d'Oran et ce, selon un programme de formation identique avec celui des écoles de formation paramédicale publique et enfin avec un encadrement pédagogique reconnu en tant que tel. Ils ont également bénéficié de stages dans des institutions étatiques. Une question se pose, selon eux : pourquoi a-t-on délivré des agréments à ces établissements privés si leurs diplômes ne sont pas reconnus ' La seule alternative offerte à ces promotions -avec en perspective l'arrivée d'autres- demeure l'inscription auprès des services des agences de l'emploi en attendant qu'un employeur se manifeste. A contrario, leurs collègues formés par les instituts de formation paramédicale peuvent être recrutés selon les besoins exprimés et leur nombre est fixé justement par les besoins du secteur. Pourtant, les diplômes obtenus sont dûment signés par le directeur de l'école paramédicale d'Oran, sachant que la formation de ce personnel de base est également dispensée au niveau de l'EHU du 1er Novembre 1954. Relevant toutes ces contradictions et dont les victimes sont des diplômés potentiellement chômeurs, les concernés appellent le président de la République, avec à l'appui une pétition signée par les concernés, afin d'intervenir auprès de la tutelle, à savoir le ministère de la Santé, ainsi que l'inspection générale de la fonction publique, afin de revoir ce schéma discriminatoire et de recourir à la seule valeur sûre, en l'occurrence l'appréciation de la compétence. Ils affirment également que toutes les démarches possibles entreprises auprès des services concernés se sont avérées vaines. Ils relèvent à juste titre que l'ouverture de ces établissements de formation n'a pas été fondée car ils n'ont pas été pris en considération dans la carte de formation qui définit les besoins de l'offre et de la demande.




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