Vives inquiétudes chez les agriculteurs Leurs productions agricoles ayant souffert du fort taux d’humidité enregistré ces derniers temps, des paysans de la wilaya d’Oran s’en inquiètent. Les agriculteurs assurent que, sous les effets néfastes de l’humidité et également du verglas, de nombreuses cultures sont tout simplement mortes alors que d’autres sont très sérieusement touchées par ces deux facteurs atmosphériques ainsi que par la persistance de la sécheresse. Selon les services météorologiques, le taux d’humidité enregistré est supérieur à 7,8 degrés et que cette tendance est toujours à la hausse. En sus de cela, la brume particulièrement épaisse constatée ces derniers jours n’a pas non plus manqué de produire des effets néfastes sur les cultures maraîchères, notamment les fèves, petits pois et, de façon moindre, sur les arbres qui se mettent à perdre leur feuillage ce qui perturbe de façon notoire le bourgeonnement, la floraison et les greffages. D’après des agriculteurs du secteur dit de Coca, El-Hassi et les zones environnantes, ce sont surtout l’olivier et le pommier qui sont les plus affectés. L’un de ces paysans soutient qu’en raison de pareille situation, sa production avait été sérieusement affectée l’année passée et qu’elle avait été en partie abîmée du fait du fort taux d’humidité. Pour faire face à cette situation, assure-t-on encore, de nombreux paysans ont eu recours aux cultures sous serre mais ont dû déchanter en raison de l’absence de moyens et expérience que cette pratique nécessite. A propos de l’assurance contre ces risques, l’un des agriculteurs déclare que de nombreux paysans ignorent comment procéder alors que d’autres estiment que les cotisations sont élevées et qu’elles devraient normalement être calculées selon la superficie considérée et la nature du produit. Dans ce contexte, rappelons que la CIRMA -caisse mutuelle agricole- assure les productions agricoles contre les risques naturels à l’exemple du froid, du verglas et même des inondations et maladies végétales du fait de précipitations atmosphériques ou incendies entraînant la destruction du produit agricole. L’assurance contre la sécheresse n’a pas été encore posée même si de nombreux fellahs commencent à en souffrir après qu’ils aient eu à recourir à des eaux souterraines. F. Sifi
Posté Le : 21/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com