Algérie

Leurre «démocratique»



Leurre «démocratique»
C'est toujours au nom de la foutue «démocratie» que les tambours de guerre sont battus. Diversion sur diversion, l'attention des peuples est toujours orientée, voire focalisée à distance sur un événement soi-disant d'actualité pour mieux noyer le poisson et gérer la marche savamment orchestrée du nouveau désordre mondial.
Pour rappel, ce nouveau concept, le nouvel ordre mondial, serait «le nom qui fut donné par certains historiens au tout début des années 1990 dans le cadre d'une vision du monde propre à l'après-guerre froide immédiate, à la période de l'Histoire entamée au tournant de la dernière décennie du XXe siècle, juste après l'effondrement de l'Union soviétique». Cela dit, il faut compter avec les sceptiques, ou «théoriciens du complot» ou «conspirationnistes», qui, n'ayant pas peur de défier le statu quo établi, s'entendent à l'unisson pour affirmer que «l'empire global est un projet de longue date et que tous les événements mondiaux survenus au moins depuis la naissance du communisme ont été orchestrés par un groupe d'individus agissant dans l'ombre de l'Histoire». Concrètement, nombre de citations antérieures à 1990 existent à ce sujet. Par exemple, celle de Richard Gardner dans la revue Foreign Affairs d'avril 1974 dans un article intitulé «The Hard Road to World Order» : «Le nouvel ordre mondial devra être construit en partant du bas plutôt qu'à partir d'en haut (...) mais le contournement de la souveraineté nationale, en l'érodant morceau par morceau, réussira beaucoup plus que le démodé assaut frontal». Se pose donc la question quant à la «nouveauté» de l'idéologie d'un «gouvernement mondial». Cela inclut plusieurs aspects, mais le plus intéressant est que nous en parlons habituellement en termes «à venir» comme si la situation planétaire n'était pas ainsi depuis un certain temps déjà. L'expression laisse en effet sous-entendre que cet ordre des choses est réservé au futur et qu'il est donc encore temps, si désiré, d'en arrêter la progression. Certes, l'illusion bien entretenue que ce sont les différents gouvernements en place qui contrôlent leur propre partie du globe est puissante, mais il n'en reste pas moins qu'elle n'est qu'illusion. La tyrannique bête invisible qui asservit la race humaine est beaucoup plus ancienne que nous le concevons habituellement. Bien que les mesures de contrôle et de surveillance aient connu un essor sans précédent depuis ce fameux 11 septembre 2001, les numéros d'assurance sociale, les empreintes digitales et les lois liberticides ne datent pas d'hier. Lentement, mais sûrement. La croyance selon laquelle le gouvernement d'un pays dirige réellement son peuple est depuis longtemps inadéquate. D'évidence, ceux-ci ont le rôle de bergers locaux, mais ils ne sont plus que les mandataires de ceux qui les mettent en place et, bien entendu, ce n'est pas le peuple qui joue ce rôle. Qui «élit» réellement les «représentants du peuple» ' Ce sont les commanditaires de ces derniers, et il en a toujours été ainsi. Mieux vaut donc chasser des esprits les démons de cette pseudo-démocratie qui n'est en fait qu'un leurre au nom duquel on cherche à spolier et asservir les peuples.


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