Algérie

Lettre du mois de mars du CCD. Non à la fatalité d'un naufrage planifié de notre pays!



Lettre du mois de mars du CCD. Non à la fatalité d'un naufrage planifié de notre pays!
C.C.D. La lettre du mois de Mars 2015Non à la fatalité d'un naufrage planifié de notre pays !L'interminable situation de blocage politique dans laquelle se débat notre pays depuis des années, n'autorise plus les précautions de langage. D'autant plus qu'aujourd'hui, cette situation s'est détériorée d'une façon inquiétante, depuis le passage en force du clan s'abritant derrière le locataire d'El Mouradia, pour un 4ème mandat consécutif de leur fantomatique jockey-alibi... Il est clair désormais, que notre pays est à présent gouverné par une véritable « Régence » clandestine, faussaire et mafieuse, dont on connait grosso modo les contours et les acteurs, en particulier l'identité de l'acteur véritable, qu'est l'ancienne puissance coloniale, avec ses relais, ses néo-harkis et ses lobbies, activant aussi bien dans les rouages de l'Etat que dans les milieux d'affaires, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.Régence clandestine en effet, que ne peuvent escamoter, ni les oukases des faussaires patentés en écritures publiques, ni les discours d'autosatisfactions stupides de quelques saltimbanques et autres clowns, en mission commandée, ni les grossières impostures des manipulations médiatiques. Le tout, donnant de la scène politique de notre pays, l'image dégradante d'un triste cirque en débandade.Pendant ce temps, et au moment-même où partout dans le monde, les prémices de grands bouleversements historiques se mettent en place et comme, l'Algérie se retrouve politiquement et institutionnellement décapitée du fait de l'interminable état d'invalidité manifeste d'un régime en fin de cycle, consolidant ainsi l'impunité que lui garantit ce long et mortel intermède de pourrissement moral, politique et institutionnel dans lequel semble s'enfoncer de plus en plus profondément notre pays. Comme s'il y avait une volonté délibérée d'aggraver cette situation de déliquescence des Institutions de l'Etat algérien et de la Société algérienne, jusqu'à un point de non-retour?Pour preuve, il suffira de rappeler que c'est dans ce contexte de statu quo mortifère et sous couvert d'un semblant de vacance au sommet du pouvoir apparent (qu'entretiennent sciemment les organes de propagande de l'oligarchie militaro-financière pour faire diversion), que le peuple algérien est en passe d'être mis devant le fait accompli du projet scélérat et criminel d'exploitation de gaz-de-schiste dans le Sahara algérien; projet qui soulève au sein de la société algérienne, de graves et légitimes contestations d'ordre à la fois politique et moral, économique et écologique, au nom de la Souveraineté bafouée du peuple algérien.Car, personne ne peut plus être dupe des guéguerres subalternes qui surgissant de temps à autre entres les divers gangs du pouvoir; des guéguerres systématiquement amplifiées par des médias aux ordres, devenus maîtres dans l'art de l'imposture, de la désinformation et de la génuflexion publicitaire alimentaire... Des médias aux ordres qui n'ont de cesse de chercher à détourner les inquiétudes légitimes du citoyen ordinaire sur les vrais problèmes de la nation, en faisant le « buzz » sur des soi-disant grands procès de corruption, d'où les principaux coupables sont, les uns absents et les autres en fuite; l'un d'entre eux, proche du président du Pouvoir apparent, ayant même bénéficié de la complicité des plus hautes « autorités » juridico-policières pour quitter le territoire national.Il en est de même, concernant la prétendue « opposition » que cherche à vendre le pouvoir; une opposition qui a toutes les apparences d'une espèce de schmilblick politiquement structuré, avec son agenda, sa feuille de route et surtout, les « lignes rouges » à ne pas franchir. Des lignes rouges qu'elle a récemment failli transgresser en menaçant le pouvoir de... tenir une réunion !?Faute de trouver des solutions aux multiples problèmes tant politiques que sociaux dans lesquels se débat notre pays et notre peuple, le régime illégitime, fidèle à ses pratiques, poursuit sa fuite en avant suicidaire. Après la répression policière, voilà qu'il instrumentalise à outrance sa « justice » pour faire taire toute velléité de contestation de notre jeunesse sans présent ni avenir. De nombreux jeunes chômeurs sont lourdement condamnés pour avoir tout simplement revendiqué pacifiquement leurs droits élémentaires à un travail et à une vie décente.Chaque jour qui passe, semble nous rapprocher un peu plus de l'explosion sociale et du point de non-retour dont il est difficile de prévoir le moment mais dont personne ne doute de l'imminence.Devons-nous rester les bras croisés devant ce naufrage planifié 'La question reste posée !Congrès du Changement Démocratique.Alger Mars 2015.* facebook* twitter




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