Algérie

Lettre de la Creg Zoom sur les associations de protection du consommateur


La commission de régulation de l'électricité et du gaz a mis l'accent, dans le numéro 17 de sa publication 'Equilibre", sur la protection du consommateur et l'implication des associations de consommateurs. Dans son éditorial, le président de la Creg a écrit qu'après avoir 'consacré deux des précédents numéros de la lettre de la Creg à la protection des consommateurs et à la qualité de service dans le secteur de l'électricité et de la distribution du gaz, nous ne pouvions pas faire l'impasse sur les associations de protection des consommateurs sans quoi la trilogie aurait été incomplète". C'est dans ce cadre donc que la publication a ouvert ses colonnes à Zaki Hariz, président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) qui explique que 'le service public en matière de distribution d'électricité et de gaz en Algérie reste au-dessous des attentes des consommateurs et des utilisateurs dans la plupart des cas, en ce qui concerne la continuité et la stabilité du service, la lenteur en matière d'accès à cette énergie, ainsi que de traitement des réclamations, en plus d'une carence en matière de communication efficace avec les clients". Concernant son organisation, Zaki Hariz indique que la mission de la FAC se focalise sur l'aide à la création et l'accompagnement des associations de consommateurs en Algérie, ainsi que la création d'une force de proposition en direction des pouvoirs publics et faire participer les institutions de l'Etat et les médias afin de mieux protéger le consommateur algérien, et cela par la vulgarisation de ses droits et devoirs par rapport à l'acte de la consommation. Dans leurs conclusions, les responsables de la Creg estiment que la protection des consommateurs est un travail d'endurance, et sa prise en charge par les associations est une garantie de la pérennité des actions lancées au profit des consommateurs. Néanmoins, il déplore que l'attention des associations de consommateurs en Algérie semble s'orienter beaucoup plus vers les produits de première nécessité que vers les services publics tels que l'électricité, le gaz, l'eau ou les télécommunications. Selon eux, les consommateurs, via les associations, gagneraient à s'intéresser à ces secteurs, du fait de la situation monopolistique des opérateurs activant dans les services publics, qui rend les consommateurs captifs. La publication s'est, par ailleurs, intéressée aux expériences africaines en matière de protection des consommateurs, notamment celles de la Zambie, de la Tanzanie et de l'Ouganda.
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