Lettre d'une étudiante en médecine

Je ne sais pourquoi je m’adresse a vous, je demande peut être de l'aide.. , j'aimerai que vous interveniez en cet évènement qui aura lieu aujourd’hui à la faculté de médecine de Blida et que vous fassiez entendre notre voix, voici une lettre d'un de ces deux étudiants de Blida qui attendent en vain la délivrance de leurs diplômes . A l’ensemble des étudiants de Blida… Ceux de la faculté de médecine, de chirurgie dentiste et de pharmacie surtout. Ces deux étudiants que vous connaissez certainement bien, l’un comme l’autre, ils furent toujours présents du côté des opprimés parmi vous, et combien nombreux furent-ils ! Ces deux étudiants que l’un essaya de s’immoler par le feu et l’autre tomba, à moult reprises, grièvement malade sous le joug d’une hypoglycémie et d'une dépression… Ces deux-là qui ne sont ni démons ni anges, et devraient comme tous les autres avoir leurs diplômes… Ils souffrent depuis le premier Aout ! Parmi leurs collègues il est des médecins qui travaillent déjà, et d’autres qui font leurs spécialités ! Quant à ces deux là, qui ne sont à présent ni étudiants ni n’ont pour autant leur diplômes (on les laisse moisir dans le silence !)… Ils pensent, avec certaine amertume à reprendre la grève de faim, mais combien fort cela leur sera-t-il inutile, s’il n'eût au préalable une mobilisation massive de votre part ! Une mobilisation qui tende à imposer à ce recteur et à l’autre du ministère: le doyen ;respect de la caste estudiantine… Je n’ai ni la force ni l’envie d’abonder sur ce point! Vous vous souvenez très bien du macabre feuilleton d’une grève de faim sans fin, une grève qu’ils entamèrent Octobre passé, inutile donc d’en parler d’une manière exhaustive, inutile de vous en faire rappeler les circonstances ni même les conséquences. Je souhaite simplement de tous ceux qui me connaissent, ils sont nombreux, ceux de l’Université de Blida comme ceux de l’Université d’Alger, d’être présents le mercredi prochain (06/02/13) devant le rectorat de l’Université de Blida… Biensûr que je ne serai pas cette fois-ci en position horizontale… Et avec vous, vous qui vous disiez m’être amis, et même iceux qui me tiennent pour ennemi, avec votre aide je pourrais transmettre un message clair et patent à ces deux, à savoir le recteur et l’autre que l’on nomme abusivement doyen, qu’ils réalisent une fois pour toute, que les enfants du peuple ne sont pas des jouets en leurs mains, et qu’ils ne flirtaient jadis pas avec des gamins! Tout ce que je vous demande c’est une journée, deux heures ou trois de votre temps. Merci.