A Timizart, le mouvement culturel a plongé dans un sommeil profond. Hormis les quelques hommages, rendez-vous symboliques ou commémorations, un silence de mort semble s'y être installé dans le volet culture. C'est le laisser-aller ambiant, commentent d'aucuns.
Sur une population de pas moins de 35 000 h, répartis sur 32 villages, seules quelques trois ou quatre associations tentent de résister un tant soit peu au laisser-aller, même si généralement c'est la question identitaire qui régentait sur l'ensemble des activités organisées. D'autre part, la maison de jeunes Youcef Oukaci de Souk El Had, chef-lieu de la commune, n'offre qu'un triste constat. Pas de programme, plus d'activités culturelles, aucun projet ni perspectives. Certes, ce foyer de jeunes a bénéficié d'une cagnotte budgétaire de l'ordre de 4 450 000 DA, destinée aux travaux de la réfection des murs et de la toiture ainsi que de la peinture. Néanmoins, à ce jour, il demeure sans responsable et dépourvu de commodités. Il n'a ni bibliothèque ni salle Internet par exemple. Un montant conséquent lui a été alloué pour l'embellir sans pour autant l'équiper d'une connexion Internet et de quelques étals de livres. Choses qui peuvent répondre aux aspirations de la masse juvénile de la localité.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 12/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djemaâ Timzouert
Source : www.elwatan.com