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Lestées par un regain de vigueur de l'euro : Les Bourses européennes font grise mine



Lestées par un regain de vigueur de l'euro : Les Bourses européennes font grise mine
Les Bourses européennes ont fait grise mine mardi, lestées par un regain de vigueur de l'euro face aux incertitudes sur la mise en ?uvre de la réforme fiscale promise par Donald Trump.Nous sommes toujours dans "l'environnement que nous connaissons depuis quelques jours avec un euro qui se reprend face au dollar", ce qui pèse sur les marchés européens, a estimé Alexandre Baradez, un analyste de IG France.
Les investisseurs ont eu par ailleurs pas mal d'indicateurs à digérer avec, en zone euro, une hausse du PIB confirmée à 0,6% au troisième trimestre et une production industrielle en recul en septembre.
En Allemagne, la croissance économique a accéléré au troisième trimestre à 0,8%, l'inflation s'est élevée à 1,6% en octobre sur un an et le moral des investisseurs a de nouveau connu une légère embellie en novembre.
Aux Etats-Unis, les prix à la production ont nettement accéléré en octobre, à la surprise des analystes, affichant sur un an leur plus forte hausse depuis 5 ans.

L'Eurostoxx 50 a reculé de 0,51%
A Paris, le CAC 40 a perdu 0,49% à 5.315,58 points dans un volume d'échanges modéré de 3,6 milliards d'euros.
Alstom a bondi de 3,36% à 34,64 euros et Vivendi de 4,12% à 21,63 euros.
TechnipFMC en revanche a dévissé de 3,90% à 23,42 euros.
Trigano a reculé de 3,01% à 129,00 euros.
LafargeHolcim a perdu 1,95% à 47,44 euros.
Airbus a grappillé 0,35% à 83,54 euros.
DBV Technologies a pris 1,32% à 38,50 euros.
L'indice FTSE-100 de Londres s'est effrité de 0,01%, soit 0,76 point, pour terminer à 7.414,42 points.
Rio Tinto s'est enfoncée de 2,89% à 3.592 pence, Anglo American de 2,81% à 1.455 pence, Antofagasta de 2,62% à 949 pence, Glencore de 2,53% à 354,75 pence et BHP Billiton de 2,49% à 1.387,50 pence.
Le groupe de télévision ITV a cédé 2,60% à 150 pence.
La vedette du jour a été le géant des supermarchés Tesco, qui a bondi de 6,24% à 188,05 pence.
Le groupe de télécoms Vodafone a aussi fortement progressé (+5,12% à 227,05 pence).
Le BTP a également passé une bonne journée: Persimmon a pris 1,96% à 2.709 pence, Berkeley 1,81% à 3.662 pence et Barratt Developments 1,78% à 629 pence.
A Francfort, le Dax a perdu 0,31%, à 13.033,48 points, tandis que le MDax a en revanche avancé de 0,29%, à 26.358,85 points.
RWE a décroché de 5,56% à 21,06 euros.
Henkel a abandonné 4,26% à 115,80 euros.
BMW a cédé 0,09% à 86,12 euros
En revanche, le fabricant de semi-conducteurs Infineon a gagné 2,66% à 23,93 euros.
L'Ibex 35 de Madrid a perdu 0,59% à 9.990,4 points, pour sa dixième séance consécutive dans le rouge qui l'a fait passer sous les 10.000 points.
Les groupes énergétiques ont été à la peine: Iberdrola a lâché 0,98% à 6,50 euros, Endesa 0,92% à 18,83 euros et Gas Natural Fenosa 0,14% à 18,27 euros.
La compagnie pétrolière Repsol a reculé de 1,62% à 15,49 euros dans un contexte de repli des prix du baril.
Banco Santander, première banque de la zone euro, a lâché 1,37% à 5,46 euros. Les autres banques étaient plus proches de l'équilibre: BBVA a perdu 0,35% à 7,10 euros et CaixaBank a progressé de 0,38% à 3,93 euros.
Telefonica a perdu 0,67% à 8,48 euros.
A Milan, le FTSE Mib a perdu 0,63% à 22.297 points.
A2A a gagné 5,61% à 1,52 euros, Campari 2,33% à 6,59 euros et Yoox-Net-A-Porter 1,97% à 28,98 euros.
En revanche, Saipem a cédé 7,07% à 3,49 euros, affecté par la nouvelle de sa sortie de l'important indice Msci Global, où Campari fait au contraire son entrée.
Mauvaise séance de nouveau pour Leonardo (-4,82% à 10,08 euros), qui a revu vendredi à la baisse ses prévisions pour 2017, et Telecom Italia (-2,83% à 0,67 euro) face aux défis qui l'attendent, comme l'arrivée d'Iliad (Free).
Hors du FTSE Mib, le groupe de médias RCS, propriétaire de La Gazetta dello sport, journal sportif de référence en Italie, a dévissé de 8,75% à 1,11 euro au lendemain de l'échec des Azzurri à se qualifier pour le Mondial-2018.
Le SMI suisse a reculé de 0,35% à 9.130,48 points.
Les valeurs bancaires ont fini en ordre dispersé. UBS, numéro un du secteur, s'est replié de 0,30% à 16,87 francs suisses. Son rival Credit Suisse a pris 0,13% à 15,81 francs suisses après avoir annoncé dans la nuit qu'elle allait payer une amende de 135 millions de dollars auprès du régulateur des services financiers de New York (DFS) pour mettre un terme à une investigation liée à des activités frauduleuses de change.
Deux des poids lourds de la cote ont fini en baisse: Nestlé (-0,53% à 83,95 francs suisses) et le laboratoire pharmaceutique Novartis (-0,55% à 82,10 francs suisses). Roche, autre poids lourd du SMI, n'a quasiment pas bougé (+0,09% à 228,50 francs suisses).
Le Bel-20 de Bruxelles a perdu 0,57% à 3.984,63 points.
Sur les 11 entreprises en baisse, le brasseur AB InBev a connu la moins bonne performance (-2,84% à 97,65 euros).
A l'inverse, le groupe UCB (pharmacie, chimie) a enregistré le meilleur résultat (+1,28% à 61,14 euros).
A Lisbonne, le PSI 20 a gagné 0,20% à 5.268,66 points.
Ibersol a avancé de 3,17% à 11,40 euros, suivi par le distributeur Jeronimo Martins (+2,26% à 15,85 euros). L'électricien EDP-energias a aussi fini dans le vert (+0,47% à 2,97 euros).
Galp energia a lâché 0,92% à 16,13 euros et la banque BCP 0,55% à 0,25 euro.

Wall Street en baisse
La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, affectée par les incertitudes concernant les délais d'adoption de la future réforme fiscale américaine, actuellement en discussion au Sénat: le Dow Jones a perdu 0,13% et le Nasdaq 0,29%.
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 30,23 points à 23.409,47 points
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 19,72 points, à 6.737,87 points.
L'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,23% ou 5,97 points à 2.578,87 points.
Promise par Donald Trump, l'adoption de la loi fiscale avant la fin de l'année s'annonce serrée. Alors que la chambre des représentants doit adopter sa version du texte jeudi, les sénateurs débattent cette semaine des arbitrages budgétaires indispensables pour un vote à la majorité simple, leur souhait pour ne pas être contraints de recourir à des voix de l'opposition démocrate.
"Nous devons adopter la réforme fiscale cette année", a assuré Gary Cohn, le conseiller économique du président Donald Trump, mardi lors d'un entretien avec le Wall Street Journal.
"Il semble difficile qu'un vote des sénateurs survienne avant Thanksgiving (le 23 novembre)", a remarqué Peter Cardillo de First Standard Financial. "Ensuite, un texte commun aux deux chambres du Congrès devra être adopté avant la fin de l'année. Autrement il faudra attendre la rentrée 2018, ce qui risque d'être sanctionné par les marchés."
Plusieurs mesures sont à l'étude au Sénat, outre le potentiel report d'un an de la baisse d'impôt pour les entreprises de 35 à 20%: la suppression d'une disposition de la loi Obamacare, envisagée mardi, qui permettrait d'économiser environ 300 milliards de dollars sur les dix prochaines années, ou une baisse moins ambitieuse de la taxe sur les entreprises, à 21%.

Plongeon d'Altice USA
Cette dernière hypothèse a toutefois été balayée lundi par le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.
Egalement source d'inquiétude pour les investisseurs, la production industrielle chinoise a progressé de seulement 6,2% en octobre, contre une hausse de 6,6% en septembre, moins qu'attendu par les analystes sondés par Bloomberg (+6,3%).
"La production industrielle chinoise est importante" pour l'économie américaine et "ces chiffres ont également un effet sur les secteurs pétroliers, miniers et sur l'agriculture", a rappelé Chistopher Low de FTN Financial.
Lesté par la Chine et la chute du prix du pétrole, l'indice qui regroupe les valeurs énergétiques au sein du S&P 500 a perdu 1,54%, de loin la plus forte baisse au sein des 11 compartiments qui composent le S&P 500.
Le marché obligataire montait: le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,377% contre 2,400% la veille, et celui des bons à 30 ans baissait à 2,834%, contre 2,869% lundi soir.
Sur le front des valeurs, Altice USA a fortement chuté (-8,06% à 19,40 dollars) dans le sillage du plongeon de plus de 13% du titre de la maison-mère Altice cotée à Amsterdam et de la liquidation par le fonds Jana Partners de sa participation au capital de l'entreprise. Home Depot a avancé (1,64% à 168,06 dollars), après un relèvement des prévisions annuelles, le groupe expliquant tabler sur une hausse des dépenses des ménages dans les zones affectées par les ouragans durant l'été.
General Electric a poursuivi sa descente aux enfers (-5,89% à 17,90 dollars) au lendemain de l'annonce d'un plan de restructuration prévoyant pour 20 milliards de dollars de cessions d'actifs et des milliers de suppressions d'emplois qui avait déjà fait plonger le titre de 7,17% à la clôture lundi.
La chaîne de magasins de vêtements TJX Cos a reculé (-3,99% à 67,94 dollars) après la publication de perspectives de bénéfices largement inférieures aux anticipations.


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