Les habitants des cités Azzouz et El Fourssen à Sidi Djilali vivent une terreur horrible infinie. Plusieurs voitures ont été saccagées et volées, particulièrement en cette période de chaleur.
Les victimes ne s'en aperçoivent que tard le matin. Le vol de voitures a dangereusement augmenté dans ces deux cités limitrophes à la place Wiam et le stade de Sidi Djillali, qui drainent des foules importantes en quête de jeux, de distraction et de détente. Une odeur qui a attiré des voleurs de toutes parts à la recherche «d'occasion».
Ces criminels en majorité des mineurs, selon certaines victimes, activent de jour comme de nuit. Ils sont armés d'armes blanches et d'outils servant à ouvrir les serrures ou casser les vitres. Ils ne rechignent pas à utiliser des couteaux pour se défendre contre les propriétaires.
Le soir, ils sont attirés par les voitures qui stationnent au parc limitrophe au stade de Sidi Djillali. Certains ont été vus en train de roder autour de certaines voitures dont les fenêtres ont été oubliées ouvertes. Heureusement, que des bienfaiteurs ont tout de suite couru pour avertir leurs propriétaires au stade.
Une fois la nuit tombée, ces voleurs se dirigent vers les voitures stationnées dans lesdites cités. La place Wiam qui est une aubaine pour le citoyen en quête de dégourdissement et de détente, offre par malheur un refuge à ces agitateurs de la tranquillité publique, qui se mouillent à la foule et attendent jusqu'à des heures tardives le matin du jour qui suit.
Les voitures visées sont soit endommagées par les portières, la serrure de la malle, sinon c'est la petite vitre qui serait cassée. Une fois à l'intérieur, les malfrats dérobent tout ce qui est portable, particulièrement le poste radio, les clés, le cric et même la roue de secours et la batterie, comme en témoignent certaines victimes.
L'absence de cameras de surveillance dans les artères et les ruelles, l'obscurité, à l'image de la ruelle séparant les deux cités en question, rendent la tâche des services de sécurité plus pénible que jamais.
Leurs efforts de tous les jours et chaque nuit restent désormais handicapés.
Ces scènes frustrantes ne sont pas l'apanage de ces seules cités, à la cité Benhamouda, comme dans d'autres, les voleurs sèment vraiment la terreur. Les réparateurs de vitres en connaissent des histoires tellement drôles.
Ces voleurs deviennent de véritable machines terreur. Un citoyen a surpris deux voleurs à l'intérieur de sa voiture. Sa réaction spontanée légitime l'a poussé à intervenir. Une querelle s'est déclenchée. Les voleurs lui ont cassé toutes les vitres de sa voiture. Des souffrances incroyables et insupportables, racontes un réparateur.
Djillali Toumi
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Posté Le : 20/08/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com