Algérie

Les voleurs de cheptel frappent au niveau des régions limitrophes À l'approche de l'Aïd El Adha



Les forces de sécurité combinées ont mis en place un plan de sécurité afin de contrôler toutes les routes nationales et les chemins de wilaya et tous les tronçons menant vers les frontières Est et Ouest du pays pour faire face à la contrebande de moutons.
L´approche de l´Aïd El Kébir est-elle synonyme de vols de cheptel' Il faut le croire, du moins, à Oran, où une dizaine de cas de vol de cheptel ont été signalés dernièrement. La majeure partie des vols ont été commis dans les communes rurales comme Boufatis, Tafraoui, El Braya et Hassi Bounif. Les éleveurs de ces régions ne savent plus comment faire face à ces réseaux de voleurs de bétail qui écument la région chaque année à l'approche de l'Aïd El Adha. Les voleurs profitent de la baisse de vigilance la nuit et au petit matin pour sévir.
Les moutons volés sont ensuite acheminés vers des destinations inconnues. Les chances de retrouver les bêtes volés vivants sont minimes pour ne pas dire nulles en cette période puisqu'elles sont directement acheminées vers l'abattage en raison de la demande en hausse des viandes sur le marché. Malgré la mobilisation et le déploiement, un peu partout, des éléments de sécurité, la vente des moutons de l´Aïd est devenue, ces derniers temps, un véritable casse-tête chinois pour les services de sécurité.
Les voleurs n'agissent pas seuls
Cette difficulté se complique davantage lorsque la victime dépose plainte mais se retrouvant le plus souvent dans l´incapacité d´avancer des signalements et renseignements précis sur son troupeau volé. Les forces de sécurité combinées ont mis en place un plan de sécurité afin de contrôler toutes les routes nationales et les chemins de wilaya et tous les tronçons menant vers les frontières Est et Ouest du pays pour faire face à la contrebande de moutons.
A l'approche de l'Aïd nul n'est à l'abri de ce trafic qui profite à des réseaux tant internes qu'externes. Les bergers, les petits éleveurs, les transhumants, les fermes familiales et les professionnels des étables font l'objet, chaque jour que Dieu fait, d'attaques, d'agressions et de vols de bétail. C'est que les voleurs n'agissent pas seuls - rares sont les cas isolés - à partir du moment où ils travaillent directement avec des maquignons clandestins ou encore des abattoirs qui exercent au noir.


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