Algérie

Les visas de la discorde



Entre l'Algérie et la France rien ne va plus. Les relations entre les deux pays connaissent une nouvelle crise. Une sérieuse crise au point où Alger a convoqué l'ambassadeur de France en Algérie, au ministère des Affaires étrangères.Entre l'Algérie et la France rien ne va plus. Les relations entre les deux pays connaissent une nouvelle crise. Une sérieuse crise au point où Alger a convoqué l'ambassadeur de France en Algérie, au ministère des Affaires étrangères.
C'est la France qui est à l'origine de cette énième crise diplomatique entre les deux pays. En prenant l'initiative de réduire drastiquement le nombre de visas octroyés aux Algériens désirant s rendre en France, Paris a fortement courroucé Alger. Et c'est ainsi que l'ambassadeur de France en Algérie a été convoqué auministère des Affaires étrangères pour donner des explications sur cette déplorable attitude. Cette convocation de l'ambassadeur français a pour but de « lui notifier une protestation formelle duGouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français », indique en effet un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. La décision de le France, indique le même communiqué « affecte négativement le qualité et la fluidité de la circulation les ressortissants algériens à destination de le France ». Le même communiqué souligne que cette décision « est intervenue sans consultation préalable avec le partie algérien ». Un acte qui « comporte l'anomalie rédhibitoire d'avoir fait l'objet d'un tapage médiatique générateur de confusion et d'ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d'application »,
ajoute la même source. L'Algérie, indique ce communiqué « déplore cet acte malencontreux qui frappe de précarité et d'incertitude un domaine sensible de coopération ». Le ministère des Affaires étrangères conclut que les relations entre les deux pays demandent de « la confiance ainsi que le respect, la dignité des personnes humaines et les engagements pris par les deux gouvernements ». Un communiqué qui en dit long sur la colère et le dépit de l'Algérie face à cette position du Gouvernement français. Pour rappel la France a donc réduit, mercredi dernier, le nombre de visas octroyés aux citoyens des trois pays duMaghreb, à savoir l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Une réduction de 50%pour les Algériens, ce qui prouve, une fois de plus, que Paris entendait envoyait un sérieux message à Alger. Selon ce qui a été avancé comme explication cette mesure intervient suite au refus des autorités de ces trois pays maghrébins de reprendre leurs ressortissants qui se trouvent en situation irrégulière en France. Sur cet épineux dossier l'Algérie et la France étaient en contacts et en discussions de manière permanente et régulière depuis des années en vue de rapprocher les points de vues et de trouver des solutions. Mais apparemment Paris a opter pour une autre approche : le chantage par les visas.
On comprend dès lors mieux pourquoi cela a fortement déplu à Alger. Ici en Algérie on considérait que cette décision a des relents électoralistes. Les élection présidentielles en France sont en effet prévues au printemps de l'année prochaine. Le Président français, Emmanuel Macron, candidat pour sa propre succession, entend sans doute, à travers cette mesure et bien d'autres encore, séduire un électorat françaisde droite ou même d'extrême droite. En tout cas ceci ne manquera pas d'avoir des incidences sur les relations entre les deux pays au moment même ou elles ne sont pas déjà au top.
C'est la France qui est à l'origine de cette énième crise diplomatique entre les deux pays. En prenant l'initiative de réduire drastiquement le nombre de visas octroyés aux Algériens désirant s rendre en France, Paris a fortement courroucé Alger. Et c'est ainsi que l'ambassadeur de France en Algérie a été convoqué auministère des Affaires étrangères pour donner des explications sur cette déplorable attitude. Cette convocation de l'ambassadeur français a pour but de « lui notifier une protestation formelle duGouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français », indique en effet un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. La décision de le France, indique le même communiqué « affecte négativement le qualité et la fluidité de la circulation les ressortissants algériens à destination de le France ». Le même communiqué souligne que cette décision « est intervenue sans consultation préalable avec le partie algérien ». Un acte qui « comporte l'anomalie rédhibitoire d'avoir fait l'objet d'un tapage médiatique générateur de confusion et d'ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d'application »,
ajoute la même source. L'Algérie, indique ce communiqué « déplore cet acte malencontreux qui frappe de précarité et d'incertitude un domaine sensible de coopération ». Le ministère des Affaires étrangères conclut que les relations entre les deux pays demandent de « la confiance ainsi que le respect, la dignité des personnes humaines et les engagements pris par les deux gouvernements ». Un communiqué qui en dit long sur la colère et le dépit de l'Algérie face à cette position du Gouvernement français. Pour rappel la France a donc réduit, mercredi dernier, le nombre de visas octroyés aux citoyens des trois pays duMaghreb, à savoir l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Une réduction de 50%pour les Algériens, ce qui prouve, une fois de plus, que Paris entendait envoyait un sérieux message à Alger. Selon ce qui a été avancé comme explication cette mesure intervient suite au refus des autorités de ces trois pays maghrébins de reprendre leurs ressortissants qui se trouvent en situation irrégulière en France. Sur cet épineux dossier l'Algérie et la France étaient en contacts et en discussions de manière permanente et régulière depuis des années en vue de rapprocher les points de vues et de trouver des solutions. Mais apparemment Paris a opter pour une autre approche : le chantage par les visas.
On comprend dès lors mieux pourquoi cela a fortement déplu à Alger. Ici en Algérie on considérait que cette décision a des relents électoralistes. Les élection présidentielles en France sont en effet prévues au printemps de l'année prochaine. Le Président français, Emmanuel Macron, candidat pour sa propre succession, entend sans doute, à travers cette mesure et bien d'autres encore, séduire un électorat françaisde droite ou même d'extrême droite. En tout cas ceci ne manquera pas d'avoir des incidences sur les relations entre les deux pays au moment même ou elles ne sont pas déjà au top.


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