Algérie

Les viols reviennent cette semaine



La frustration sexuelle prend des proportions alarmantesLe rapport de la Gendarmerie nationale repose essentiellement sur des preuves irréfutables.
Le viol et les détournements de mineurs sont devenus monnaie courante ces dernières années. Le tribunal criminel près la cour d'Oran vient de traiter et de trancher une affaire criminelle inédite portant le sceau d'un étrange viol perpétré par deux individus contre un chauffeur clandestin sur la route liant la daïra d'Arzew à Sidi Benyebka. Les deux mis en cause, condamnés à sept années de prison ferme chacun, sont accusés d'avoir violé le chauffeur clandestin tout en «immortalisant» à l'aide du portable, les «séquences» criminelles dignes des films hollywoodiens, dont ils sont acteurs. Et ce n'est pas tout. Les accusés, usant et abusant de la position de faiblesse de leur victime, sont allés jusqu'à effaroucher leur proie en la sommant de leur verser une somme de 100 000 DA.
les accusés, d'un ton à la fois humiliant et offensif, ont, tout en invitant la victime à observer la loi de l'omerta, menacé de diffuser les séquences d'un scénario qu'ils ont mis à exécution.
Les justiciers ne badinent pas avec de telles affaires en prononçant des verdicts lourds. Tout comme ils ne montrent aucune indulgence vis-à-vis des affaires liées aux détournements de mineurs. C'est le cas de trois individus qui viennent d'être jugés et condamner à des peines allant de trois à cinq années de prison ferme. Leur camarade a été innocenté faute de preuves.
Les mis en cause sont accusés d'avoir détourné avec violence une mineure à partir du chef-lieu de la station balnéaire de Aïn El Türck pour la conduire vers un taudis situé dans la localité de Bousfer, oû ils ont «accompli» leur acte bestial, à tour de rôle, avant de la libérer en la jetant dans la rue livrée à son triste sort, en plein milieu de la nuit.
Lors du procès, les mis en cause ont, vainement, tenté de nier les faits qui leur ont été reprochés, alors qu'ils ont été accablés par le rapport détaillé des éléments de la Gendarmerie nationale reposant essentiellement sur des preuves irréfutables et concrètes. Celui-ci est appuyé par des preuves scientifiques, attestant que la victime a bel et bien fait l'objet d'atteinte à la pudeur et du viol collectif; d'où le sévère réquisitoire de l'avocat général qui a réitéré la nécessité de mettre en application le Code pénal dans tous ses articles et ce, dans le cadre de la protection des mineurs, cette frange de la société localement baptisée au nom «des enfants du procureur». Autrement dit, le procureur est le premier garant de la protection de l'enfance et des mineurs. Le tribunal correctionnel d'Oran vient de traiter une autre affaire, et pas des moindres, à l'issue de laquelle il vient de prononcer des peines de 3 ans de prison ferme à l'encontre de deux individus accusés d'agressions à l'encontre des écoliers pour leur subtiliser leurs objets, dont des portables sous la menace des armes blanches, en les apostrophant à la sortie des classes.
Les mis en cause ont perpétré leurs coups dans les environs du collège du quartier populaire des Amandiers, à l'ouest de la ville d'Oran. Le viol ou encore la frustration sexuelle prend des proportions alarmantes dans une société qui perd, à grands pas, ses valeurs et ses unités sociales. Cela survient alors que les enfants et les mineurs continuent à faire l'objet d'attaques de ces prédateurs n'ayant dans leurs esprits que «le désir sexuel» à assouvir vaille que vaille aux dépens de la pudeur, des bonnes moeurs et de toutes les lois, divines et humaines. À qui le prochain tour' Les «monstres» dans la peau humaine continuent à détruire l'enfance en la violant et la violentant. C'est dans ce sens que, plusieurs autres affaires de ce genre sont enrôlées par le tribunal criminel prés la cour d'Oran. L'alerte est donc donnée.


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