Le professeur Chelghoum Abdelkrim, spécialiste en numérique et génie parasismique à l'USTHB de Bab Ezzouar, alerte et prévient encore sur les 10 risques majeurs qui menacent les villes algériennes.
«Pas moins de 361 villes situées au nord et quatre grandes métropoles sont menacées par les 10 risques majeurs sur les 14 qui existent», a-t-il souligné.
Le professeur ne rate aucune occasion pour tirer la sonnette d'alarme en misant sur la prévention.
En présentant hier sa communication auprès des assureurs, lors de la tenue d'un séminaire sur «les assurances, la maîtrise et la réduction du risque», organisé par le Conseil national des Assurances (CNA) à l'hôtel El-Riadh, le chercheur a précisé qu'il ne faut pas seulement penser à la gestion des risques mais plutôt à la prévention.
Le professeur a précisé que le séisme de 2003 a catalysé la prise de conscience sur la gestion des risques majeurs, notamment avec la promulgation de la loi du 25.12.2004.
Pour Chelghoum Abdelkrim, la loi est complète en matière de prévention et de gestion, «mais il faut seulement l'adapter et surtout veiller à son application».
Et de préciser que si l'Algérie est à l'abri d'un tsunami, ses conditions climatiques et géographiques la prédisposent aux crues, aux inondations et aux séismes ainsi qu'aux catastrophes industrielles, notamment à Skikda et Arzew.
Le chercheur a beaucoup insisté sur la prévention. Elle demeure une règle essentielle pour la culture du risque.
La prévention permet la réduction du degré des sinistres, ce qui renforcera les capacités des assureurs et permettrait une révision tarifaire bénéfique pour leur portefeuille.
Enfin, les professionnels du secteur des assurances sont convaincus que beaucoup reste à faire et beaucoup de progrès sont à accomplir au sein de la profession dans le domaine de la prévention et de la gestion des risques, pour atteindre le niveau des standards internationaux.
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Posté Le : 20/12/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. A.
Source : Le Quotidien d'Oran du mardi 20 décembre 2011