Algérie

Les vide-sanitaires squattés CITE 8-MAI 1945 DE BAB EZZOUAR



Les vide-sanitaires squattés                                    CITE 8-MAI 1945 DE BAB EZZOUAR
Les vide-sanitaires de l'immeuble 3 D de la cité 8-Mai 1945 à Bab Ezzouar (Alger) sont occupés depuis le 6 juin 2012 par deux personnes qui s'y sont introduites par effraction en faisant sauter les verrous des deux portails d'accès de l'immeuble. «Elles sont venues munies de perceuses, de tronçonneuses et autres matériaux de construction. Elles viennent le matin faire des travaux et rentrent le soir comme s'il s'agit d'un travail légal et comme si elles étaient chez-elles», dénonce un copropriétaire, reçu au niveau de la rédaction. Notre interlocuteur dénonce aussi les autorités qui ne veulent «apparemment rien faire pour mettre fin à cette occupation illégale». Même l'imam, dépêché sur les lieux, pour convaincre les deux personnes concernées, n'a pas réussi à les dissuader en leur expliquant que ce qu'ils font est «haram». Bien plus, les squatteurs ont projeté des aménagements en cassant les évacuations d'air et se sont octroyés le statut de propriétaires des vide-sanitaires. Ils s'autorisent, selon une lettre adressée au divisionnaire de Dar El Beida dont nous détenons une copie, «des comportements qui portent atteinte à la sécurité des résidents». «Les aménagements projetés sur les lieux risquent de fragiliser la structure de l'édifice et provoquer des drames irréparables», se plaignent les copropriétaires. Dans la même lettre, les copropriétaires soulignent qu'ils ont «affaire à une bande d'individus dont les véritables intentions ne sont pas rassurantes quant à la destination finale des vide-sanitaires occupés illégalement». Notre interlocuteur n'a pas manqué de préciser que les occupants des vide-sanitaires agiraient sous des ordres. Selon lui, le principal instigateur réside à l'étranger et jouit de la double nationalité française et algérienne: il s'appelle Ali Rahmouni. «J'ai vu le commissaire de police de Bab Ezzouar qui m'a signifié qu'il ne pouvait rien faire pour déloger ces indus-occupants et que l'affaire est au niveau de la justice», ajoute le copropriétaire.


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