Algérie

Les victimes revendiquent toujours un statut



Les victimes revendiquent toujours un statut
Vingt-trois ans après, les victimes des évènements d'Octobre 88 ne disposent toujours pas d'un statut. 'Les victimes rescapés des évènements d'Octobre souhaitent que l'Etat leur accorde un statut spécifique', rappelle Farid Oumahamed, une des victimes. Considérés à ce jour comme des 'accidentés du travail', alors que la plupart d'entre eux étaient étudiants ou lycéens à l'époque des faits, ces rescapés perçoivent une modeste indemnité mensuelle versée par la Cnas. Victime d'une balle devant la DGSN, le 10 octobre 88, Farid, amputé depuis d'une jambe, ne bénéficie toujours pas d'une 'réparation' à laquelle fait mention pourtant une loi promulguée par l'ex-président de la République, Chadli Bendjedid, en 1989. En guise de réparation, il perçoit une indemnité mensuelle de 6 500 DA. 'Les victimes d'Octobre n'ont ni tué ni assassiné. Que l'Etat accorde un statut, au moins à ceux qui sont morts ('). Ce qui s'est passé à l'époque a été à l'origine de beaucoup de mutations dans le pays', dit-il. Autre v'u : que le 5 Octobre soit décrété 'Journée nationale de la démocratie'.
K. K.


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