Algérie

Les victimes du terrorisme dénoncent le mépris de l'Etat



Les victimes du terrorisme dénoncent le mépris de l'Etat
Les victimes du terrorisme crient leur ras-le-bol et dénoncent ce qu'elles appellent «la marginalisation de l'Etat à leur égard».Plusieurs d'entre elles se trouvent actuellement dans des situations précaires malgré leurs handicaps, leurs souffrances ou leurs sacrifices consentis pour la sauvegarde de la République durant les années noires. «Comment se fait-il que l'Etat amnistie et réintègre les repentis, les ennemis du passé, alors que nous, victimes, avec nos enfants, sommes toujours sans demeure, dans le pays que nous avons défendu avec notre sang», dénonce Mohamed Boumali, 54 ans, technicien supérieur dans l'unité militaire de Blida, révoqué dans les années 1990 pour des raisons techniques.Mohamed a perdu sa fille, Dalila, 11 ans, écolière, morte dans un attentat à la bombe perpétré par des terroristes contre son père devant le domicile familial, à Benachour. Son frère qui l'accompagnait a failli connaître le même sort, il est aujourd'hui blessé et encore traumatisé. «Je suis sans maison et sans travail. Toutes mes tentatives sont vouées à l'échec. Quelle humiliation, mais je reste digne», insiste Mohamed. Des victimes comme Mohamed, il en existe des milliers en Algérie. Aujourd'hui, ils revendiquent «leur réhabilitation et ne demandent qu'à pouvoir mener une vie décente». Tel est le v?u de Mme Helaïmia, propriétaire d'un hôtel ciblé à maintes reprises par les terroristes.




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