Les Verts sont allés voir les lions... pour préparer les Aigles de Carthage !

Halilhodzic taquine Halliche : «Tu peux aller voir les lions '» Medjani aux journalistes : «Au nom de mes coéquipiers, votre présence nous a dérangés»
Après avoir pris part au match amical face à la sélection sud-africaine, puis à un décrassage dimanche, les joueurs de l'Equipe nationale ont eu, hier, quartier libre. Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a décidé d'accorder une journée de repos aux joueurs afin de leur permettre de souffler. Ainsi, la Fédération algérienne de football a-t-elle décidé d'organiser un safari dans la jungle de Rustenburg pour découvrir les animaux. Cela s'est passé hier après le déjeuner. L'EN a ainsi effectué un safari dans un des plus grands parcs de Rustenburg, une ville connue par ses safaris. Les joueurs ont pu ainsi se décontracter au cours d'un très bel après-midi passé au parc Pilanesbeerg, situé juste derrière l'entrée de l'hôtel, Kwa-Maritane, là où les Verts vont séjourner à partir du 16 janvier, après avoir quitté le Bafokeng Sport Campus. En tout cas, cette sortie a été vraiment positive pour les Verts. Les inconditionnels n'oublieront sans doute pas le nul positif réalisé face à l'Angleterre mais, avant ce match, l'EN avait visité un parc de crocodiles. Cette fois, les Verts préparent le match de la Tunisie du 22 janvier avec les lions, après leur avoir rendu visite hier.
La presse prise à contre-pied
Toutefois, la Fédération algérienne de football, à la demande de certains joueurs pour des raisons qui restent inconnues, ne voulait pas que la presse algérienne présente à Rusenburg soit au courant du lieu du safari ! Ainsi, on a donné à la presse une fausse information disant que le safari se ferait au parc de Sun City, le plus grand d'Afrique du Sud. Une fois arrivés sur place, notre surprise fut grande lorsque nous n'avons trouvé aucune réservation au nom de la FAF ni des joueurs. C'est à ce moment-là que nous avons commencé à douter. Finalement, quelques minutes plus tard, la vraie information est tombée. Les Verts allaient bel et bien effectuer un safari mais au Kwa-Maritane, juste derrière leur prochain camp de base à partir du 16 janvier et non pas au Sun City.
Le bus des Verts est arrivé à 15h
Après le déjeuner, les joueurs ont eu droit à une courte pause. La majorité d'entre eux étaient dans leur chambre. C'est ainsi qu'aux alentours de 14h30, le bus des Verts a quitté le Bafokeng Sport Campus, lieu du stage. Le bus escorté par la police sud-africaine a mis 30 minutes pour arriver au lieu du safari. Quelques minutes après, la presse nationale, qui avait été prise à contre-pied, arrivait sur les lieux.
Début du safari à 15h15
Notre véhicule a par la suite pris la destination de la porte d'accès du parc. Nous avons entamé une mission de recherche du bus de l'EN, mais il n'a pas été retrouvé. Au moment où nous faisions demi-tour, on a aperçu le bus qui venait de rejoindre la piste. Il était 15h15, le safari venait en effet de commencer. Les Verts vont aller à la découverte des animaux de ce gigantesque parc.
Une ambiance formidable
Ainsi, nous avons suivi le premier véhicule qui transportait certains joueurs locaux, comme Aoudia, Slimani, Soudani et Lemmouchia, mais aussi certains professionnels, à l'instar de Cadamuro, Feghouli et Mesbah. Une très bonne ambiance régnait entre les joueurs dans ce camion spécial safari. La majorité d'entre eux prenait des photos avec leurs téléphone et I-pad.
Les éléphants s'énervent
Au début de ce safari, les deux premiers camions se sont arrêtés un instant pour permettre aux joueurs de filmer et prendre des photos. A ce moment-là, la majorité des journalistes algériens et même les photographes ont quitté leur véhicule pour prendre des photos. Mais la surprise est venue d'ailleurs lorsque les éléphants que les joueurs photographiaient se sont agités. Enervés, ils ont commencé à montrer des signes d'agressivité provoquant un mouvement de panique chez les journalistes. Les chauffeurs des trois camions des Verts nous ont demandé de regagner les véhicules pour ne pas déranger les trois éléphants. Un peu plus loin, se trouvait un autre éléphant qui n'avait pas pris le même chemin que les autres. Les joueurs n'ont pas eu de frayeur dans la mesure où il avait continué à marcher au milieu de la piste juste à côté d'eux.
Halilhodzic taquine Halliche : «Tu peux aller voir les lions '»
Les deux premiers camions de safari étaient composés des joueurs et de quelques membres de différents staffs, tandis que le troisième camion, qui était juste derrière, était composé des membres du staff technique. Vahid Halilhodzic était bien là en compagnie de ses adjoints, Nordine Kourichi, Cyril Moine, Hassan Belhadji et Kaoua Abdennour. Au moment où les deux premiers bus se sont arrêtés, juste en face des lions, Halilhodzic s'est levé de sa place pour taquiner son joueur, Rafik Halliche : «Alors Halliche, tu ne descends pas chez les lions '» Une manière de taquiner son poulain dans une ambiance conviviale.
Les joueurs auraient voulu descendre, mais...
Pendant ce safari, beaucoup de joueurs voulaient descendre des véhicules pour prendre des photos. Seul Adlane Guedioura l'a fait pour son site internet. En effet, les chauffeurs de camions qui sont des employés de ce parc l'ont interdit aux joueurs, du fait que c'était dangereux pour eux.
Jumelles et I-phone pour Halilhodzic, Kaoua et Kourichi
Dans le bus qui transportait les membres du staff technique, l'ambiance était vraiment décontractée. Le sourire n'a pas quitté Vahid Halilhodzic et ses collaborateurs qui prenaient des photos souvenir. Halilhodzic et Kaoua admiraient, en effet, la nature grâce à des jumelles tandis que Nordine Kourichi prenait des photos avec son I-phone.
Certains joueurs n'ont pas apprécié notre présence...
Le moins que l'on puisse, c'est que certains joueurs de l'Equipe nationale n'ont pas du tout apprécié notre présence au Parc de Pilanesbeerg pour réaliser un reportage sur les Verts au cours de cette journée de repos. Bien que la presse nationale ne soit présente ici que pour rapporter fidèlement ce qui se passe chez les Verts aux 40 millions d'Algériens, apparemment certains ne l'ont pas compris ainsi. Au moment où notre photographe prenait des photos, certains joueurs, professionnels, faisaient des gestes de la main pour demander au photographe de ne pas prendre de photos.
... ils voulaient rester, malgré la chaleur
La majorité des joueurs ont voulu rester au parc de Pilanesbeerg, malgré la très forte chaleur qui a régné hier dans cette jungle à Rustenburg. Les coéquipiers de Adlane Guedioura voulaient rester encore plus longtemps dans ce parc pour découvrir la nature et les animaux.
Medjani aux journalistes : «Au nom de mes coéquipiers, votre présence nous a dérangés»
On savait tous que notre présence n'a pas été appréciée par certains joueurs, pas tous, mais on n'aurait jamais pensé qu'un joueur aurait eu l'audace de nous annoncer que notre présence les a dérangés. Carl Medjani nous a dit : «Je ne vous le cache pas, votre présence nous a dérangés. Je vous parle au nom de mes coéquipiers. C'est un moment intime entre nous. On voulait rester seuls.»
«Pourquoi êtes-vous venus '»
Puis dans son discours avec nous, Carl Medjani a continué à demander des explications aux journalistes sur leur présence à Pilanesbeerg : «Je me demande pourquoi vous êtes venus avec nous. Ça nous a dérangés. On voulait profiter de cette occasion pour bien nouer nos relations mais vous avez tout gâché.»
Direction Sun City pour finir la journée
Par la suite, les Verts ont rejoint la ville de Sun City, la plus luxueuse de Rustenburg. C'était un poste de garde très sécurisé par des agents qui nous ont malheureusement empêchés de continuer le chemin avec la délégation algérienne. Le safari a pris fin aux alentours de 18h puis la délégation algérienne est retournée à son camp de base.

Il était le seul absent au safari
Lacen seul aux soins
Medhi Lacen a été le seul joueur à avoir fait l'impasse sur le safari d'hier à cause de douleurs de la cuisse dues à la charge de travail. Il est resté au Bafokeng Sport Campus pour des soins sous la houlette du kiné de l'EN.