Algérie

Les Verts referont-ils l'autre histoire '



Les Verts referont-ils l'autre histoire '
Les éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 (groupe H), jouées le 10 juin 2012 à Ouagadougou (Burkina Faso), n'étaient pas du côté des favoris. Y avait-il ce soir-là, de l'excès de confiance ou un mauvais choix tactique ' Les deux sont valables. Et chacune de ces hypothèses a tout le pouvoir pour justifier la défaite.
Les Maliens ne croyaient pas à la victoire, c'était pour eux, jeter la dernière pièce de cette compétition sur la pelouse d'un pays ami. La monnaie, ils sont allés la cherchée par deux fois au fond des filets d'un gardien de buts qui aurait tout donné pour éviter le pire à l'Equipe nationale. Le second homme de la rencontre, c'est bien Lacen, l'homme de toutes les besognes avec un Ryad Boudebouz qui a voulu faire du joli travail mais pris au piège par le choix technique du sélectionneur qui ne correspondait pas à son style d'attaque, lequel s'est vite croisé avec la chaleurs et la vitesse imposée par l'adversaire. Le dialogue avec le jeu n'a pas eu lieu sinon un véritable remue-ménage au centre, notamment dans le périmètre défensif où chacun se pressait de renvoyer la balle pour sauver la cage. A l'image de Bougherra qui a perdu de sa sportivité et de sa forme et qui avait du mal à composer, voire remplir sa mission. Slimani, l'ambassadeur des locaux, s'est distingué comme l'homme de la providence dès les premières minutes, et c'est lui qui a eu le réflexe de récupérer la balle, suite à un mauvais contrôle du gardien malien Soumaila Diakité et lui faire imposer à la 7e minute un retour vers sa destination initiale (1-0). Dès cette réalisation, les Verts avaient imaginé que les portes étaient ouvertes et les Maliens étaient pratiquement assommés, il ne restait qu'à aller vers un décors de buts. Le combat entre les deux équipes s'est alors transformé en un défi, un défi plus tranchant, les occasions se faisaient plus présentes mais les tirs coiffés d'une casquette de précipitations faisaient chanter les Maliens qui avaient souvent du mal à croire que la balle ne faisait que passer. Comme cette autre occasion menée et construite par le même Slimani, lequel après avoir proposé à la 25e minute une sacrée promenade à Diakité sur son périmètre, tente un tir vicieux qui aurait pu déstabiliser les Maliens, mais la balle rase le montant adverse. D'autres actions similaires se sont succédées mais la fatigue faisait son entrée après 30 mn de jeu, le temps qu'il fallait pour Mahamadou Ndiaye d'égaliser pour les Aigles. On s'attendait à des changements tactiques après l'égalisation, mais le sélectionneur semblait plutôt donner raison à son schéma tactique. La seconde mi-temps, plus molle, reposait sur deux ou trois joueurs en l'occurrence, Lacen et Ryad, le reste étaient abattus par le climat auxquels ils ne sont pas habitués. Il ne restait aux Maliens que de comprendre que quelque chose d'intéressant pour eux se passait du côté de la défense algérienne, pas trop d'obstacle d'où la succession de fautes, Modibo Maïga sur un joli corner porte le coup de grâce à la 82e minute. Rendez-vous le 15 pour une autre aventure. Pour ce qui est des autres matchs, les Egyptiens se sont imposés (3-2) à Conakry en Guinée. Plus tôt, la RD Congo avait gagné (2-0) contre le Togo tandis que le Cameroun s'était incliné (2-1) face à la Libye. Une équipe de Guinée réduite à dix, a failli tenir en échec celle d'Egypte. Mais le Sily national a finalement par céder (3-2) à Conakry ce 10 juin 2012. La rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 (groupe G), s'est jouée dans les arrêts de jeu avec un but de Mohamed Salah (90e+5).




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