Les Verts pouvaient mieux faire

Pour sa première apparition dans ce championnat d'Afrique des joueurs locaux, l'équipe nationale A'a laissé une bonne impression, car elle a dominé son homologue d'Ouganda. L'équipe type alignée par Benchikha a paru sûre d'elle, manoeuvrant à sa guise, en fonction des consignes de son entraîneur. En effet, avec deux défenseurs expérimentés, un milieu complémentaire où chacun a accompli sa tâche convenablement, et des attaquants vifs comme Djalit et Soudani, l'équipe nationale s'est avérée supérieure à son adversaire.

Objectivement, l'équipe algérienne aurait pu inscrire d'autres buts déjà en première période où le gardien Zemmamouche n'a guère été sollicité. Le constat le plus rassurant à nos yeux, c'est que le premier but a eu pour origine une action collective concertée à partir d'une récupération du ballon par Djabou qui fut d'ailleurs à la conclusion d'un tir puissant sur lequel le gardien ougandais Muvengué ne pouvait rien faire. Sur le plan tactique, on peut relever au moins deux constats : Benchikha a opté pour une défense de zone où un seul hors-jeu en sa faveur a été enregistré. En revanche, les camarades de Metref sont tombés quatre fois dans ce piège sans que l'on sache si c'est en fonction d'une attitude délibérée des défenseurs ougandais.

Les Ougandais, après une courte réaction au début de la seconde période, allaient baisser pied très nettement en commettant des fautes grossières, synonymes de cartons rouges. A la 54' ils évoluèrent à 10 et encaissèrent le second but, Å“uvre de Soudani. Puis il y a eu la deuxième expulsion (70'). A 11 contre 9 on pensait que Benchikha allait lancer un autre attaquant pour soigner le goal-average. Ce fut un milieu, Gasmi, qui remplaça Djabou, blessé. Indiscutablement, au lieu d'appuyer sur l'accélérateur, les Algériens sont tombés dans la facilité. Il faudra souhaiter qu'ils n'auront pas à regretter ce comportement par la suite, dans une compétition où ils auront affaire à des adversaires autrement plus consistants que l'Ouganda.