L'Algérie a raté la première marche. La prestation des Verts hier face à la Slovénie a laissé un goût d'inachevé. Il y avait de la place pour une victoire. L'adversaire n'a pas écrasé tout sur son passage au point de reconnaître sa supériorité sur les nôtres. A présent, les regrets ne servent à rien. Derrière le discours de façade des uns (joueurs) et de l'autre (le coach), reste l'amertume d'une défaite qu'aurait pu éviter notre équipe si elle avait pris un peu plus de risques offensifs. Le schéma tactique dans lequel elle a évolué était une (forte) indication des intentions du staff technique. D'abord ne pas perdre pour ne pas être lâché d'entrée.Peut-être que sans l'erreur de Chaouchi, l'objectif aurait été atteint. Mais comme l'ont souligné les Verts avant le coup d'envoi, « le match peut se jouer sur un détail ». C'était le cas hier au Peter Mokaba Stadium.Des joueurs ont exprimé des regrets après le match parce qu'ils avaient la conviction, qu'avec un peu plus d'audace et une prise de risques offensifs, l'issue du rendez-vous aurait été tout autre. L'annonce de l'équipe de départ n'a pas surpris. Rabah Saâdane a opté pour une pointe (Djebbour) et un renforcement du secteur défensif avec l'apport de Kadir sur le flanc droit.Ce dernier aurait apporté plus s'ils avaient été positionnés dans le poste qu'il occupe habituellement au sein de son club (Valenciennes). Son volume de jeu le prédisposait largement à jouer aux côtés du duo Yebda-Lacen. Au lieu de cela, il a été confiné dans un rôle presque exclusivement défensif, surtout en première période. Si Djebbour et Ghezzal ne marquent pas beaucoup au goût des observateurs, c'est justement à cause de leur isolement en pointe de l'attaque. Dans le schéma tactique, il y a un déséquilibre entre les compartiments. Et bien sûr, c'est le compartiment offensif qui souffre le plus de ce choix, surtout quand en face, il y a de sérieux clients. Il y avait de l'espace pour battre la Slovénie mais pas dans la configuration présentée hier.L'apport offensif de Belhadj ne comblera jamais le déficit en matière de faiblesse de la puissance offensive. A présent, il faut prendre des risques contre l'Angleterre pour maintenir les (maigres) chances de passage au second tour. Rabah Saâdane prendra-t-il des risques ' C'est l'ultime chance qui reste aux Verts de continuer à vivre l'aventure sud-africaine.
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Posté Le : 14/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yazid Ouahib
Source : www.elwatan.com