Les Verts débarquent à Banjul

Chaouchi : «J'attendais ce moment depuis très longtemps»Halilhodzic : «On s'est bien préparés»
C'est hier vers 17h30 (18h30 heure algérienne) que les Verts ont atterri en terre gambienne, en prévision du très attendu match qui les opposera demain mercredi aux Scorpions de Gambie, pour le compte du deuxième tour des éliminatoires de la CAN 2013. Fait rare, l'avion transportant la sélection nationale n'a pas fait de retard. Mieux, il était en avance d'une demi-heure. Attendu à 18h, heure locale, il a atterri à 17h30. Cela n'a évidemment pas réduit le temps de vol qui a duré toute l'après-midi, environ 5h30, et l'on comprend pourquoi les joueurs n'avaient qu'une seule envie à leur arrivée : rallier leur hôtel.
Tasfaout et l'ambassadeur d'Algérie en Gambie à l'accueil
A leur arrivée, les Verts ont trouvé à leur accueil le manager de l'EN, Abdelhafid Tasfaout, et l'ambassadeur d'Algérie en Gambie, M. Abderrahmane Benguerrah, qui était accompagné des membres de la diplomatie algérienne. L'accueil a été chaleureux et tout avait été mis en place pour que toutes les formalités d'usage se fassent dans les meilleures conditions possibles.
Le président de la Fédération gambienne y était aussi
Les autorités gambiennes étaient également présentes à l'arrivée de la sélection nationale et étaient représentées par le président de la Fédération gambienne de football, Kinteh Seedy. Ce dernier a eu une brève discussion avec Mohamed Raouraoua durant laquelle il lui a souhaité la bienvenue en le rassurant que les Verts seront mis dans les meilleures conditions possibles.
Un parking réservé à l'EN
Les autorités gambiennes ont réservé un parking spécial à l'Equipe nationale où étaient garés un grand bus et plusieurs fourgons pour transporter les membres de la délégation algérienne qui étaient au nombre de? 54. Avec tout les bagages et le matériel nécessaire au séjour de l'EN à Banjul, l'on comprend pourquoi les Gambiens avaient tout prévu.
Une première pour Raouraoua en Gambie
La sélection algérienne était accompagnée du président de la Fédération algérienne de football (FAF) dont c'est le premier déplacement en Gambie. La dernière fois où les Verts avaient joué ici à Banjul, c'était sous l'ère Abdelhamid Haddadj.
Sous escorte jusqu'à l'hôtel
Bien entendu, en quittant l'aéroport de Banjul, la délégation algérienne a été escortée par un important cordon de sécurité jusqu'à son hôtel, l'Océan Bay. Depuis qu'ils ont atterri, il faut le reconnaître, les Verts n'ont eu aucun souci. Tout s'est bien déroulé jusqu'à leur arrivée à leur hôtel.
Décrassage dans la forêt
A leur arrivée, les joueurs ont eu juste le temps d'enfiler leur équipement. Vahid Halilhodzic avait prévu, en effet, un décrassage. Quelques minutes seulement ont suffi aux joueurs pour redescendre de leur chambre et remonter dans le bus en direction d'une petite forêt, distante de quelque 5 km de leur lieu d'hébergement. Le coach national tenait absolument à cette séance de décrassage afin d'évacuer toute la fatigue cumulée durant le voyage.
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Chaouchi : «J'attendais ce moment depuis très longtemps»
Juste après la séance de décrassage d'hier, Faouzi Chaouchi a accepté de nous livrer ses premières impressions.
Comment s'est passé votre voyage '
Je crois que ça s'est bien passé dans l'ensemble. On ne s'est pas trop fatigués et tout s'est bien déroulé. Nous sommes bien arrivés.
Quelles sont vos premières impressions '
Je suis très heureux d'être là, c'est le sentiment que j'ai en ce moment. J'attendais ce moment depuis très longtemps et je n'ai pas envie de le gâcher. Bien au contraire, je vais le savourer et en profiter au maximum. J'espère seulement qu'on gagnera ce match.
Justement, comment le voyez-vous ce match '
Bien entendu, ça va être très difficile pour nous, mais ce sera également le cas pour les Gambiens. En ce qui nous concerne, nous sommes très motivés pour revenir avec un très bon résultat. Il y a un bon état d'esprit et une bonne ambiance et tout le monde est concentré sur son sujet.
Pensez-vous que vous vous êtes bien préparés?'
Il n'y a pas un grand volume de travail en France, c'était un stage de deux jours seulement. Mais je crois que l'équipe a travaillé auparavant et que les joueurs se sont bien préparés en club. Le reste du travail, on le peaufinera ici et tout se passera bien.
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Raouraoua : «J'espère qu'on va gagner»
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, paraissait serein à son arrivée. Pour sa première visite en Gambie, le premier responsable algérien espère l'inaugurer par une victoire. «C'est tout ce que je souhaite, j'espère qu'on va gagner.» Comment avait-il trouvé Banjul ' «C'est l'Afrique, c'est le même décor, le même climat, ça ne diffère pas d'un autre endroit», répond-il.
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Halilhodzic : «On s'est bien préparés»
A son arrivée hier, le sélectionneur national s'est dit d'abord très content des deux jours passés à Paris. «Nous avons bien travaillé et nous nous sommes bien préparés, bien qu'il nous reste un peu de travail ici. J'espère qu'on va gagner», dira Halilhodzic à sa sortie de l'aéroport de Banjul.
«Je connais le climat en Afrique»
Concernant les conditions climatiques et à la question de savoir s'il a des appréhensions par rapport à cela, Vahid Halilhodzic ne semblait pas très inquiet. «Je connais le climat en Afrique, c'est comme ça partout, on s'y attendait.»
«Je n'ai aucune idée sur la pelouse»
Nous avons également voulu savoir s'il avait des informations sur l'état de la pelouse du stade qui abritera le match. Le sélectionneur national nous a fait savoir qu'il n'en avait aucune idée. «Je ne l'ai pas vue, je n'en ai aucune idée.»
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Boudebouz, Kadir et Feghouli découvrent l'Afrique
Trois joueurs de la sélection algérienne n'avaient encore jamais mis les pieds en Afrique. Il s'agit de Boudebouz, Kadir et Feghouli. Ces derniers ne le cachaient pas. A leur sortie de l'aéroport, ils se sont retirés et avaient les yeux braqués sur tout le décor qui les entourait. Ils venaient de découvrir l'Afrique !
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Les joueurs ont demandé de décrasser en dehors de l'hôtel
La séance de décrassage d'hier était prévue dans un premier temps qu'elle ait lieu à l'hôtel. Mais puisque la sélection nationale est arrivée un peu tôt et qu'il faisait encore jour, les joueurs ont demandé à ce que cette séance puisse se dérouler loin de l'hôtel. Le sélectionneur national n'y a pas vu d'inconvénient et les a donc emmenés dans une forêt pas loin de l'établissement hôtelier.
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La séance a duré moins d'une heure
La séance de décrassage d'hier a été très légère et a duré moins d'une heure. Elle n'a pas été chargée, c'était juste pour évacuer la fatigue et détendre les muscles.
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L'endroit n'a pas été communiqué à la presse
Le lieu de l'entraînement d'hier n'a pas été communiqué à la presse. On ne sait pour quelle raison il a été tenu au secret. Les journalistes présents à Banjul ont dû suivre le bus de l'EN pour connaître l'endroit.
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Entraînement sous protection militaire
La séance d'entraînement d'hier s'est déroulée sous protection militaire. Un convoi militaire avait escorté le bus des Verts jusqu'à la forêt, les assistés tout au long de la séance et les a reconduits à leur hôtel.
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Embouteillage au retour
A son retour à l'hôtel après la séance de décrassage, la sélection nationale a été bloquée dans un embouteillage. C'est ce qui a causé un petit retard.
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Le repas déjà était prêt
Abdelhafid Tasfaout n'avait rien laissé au hasard pour préparer l'arrivée des Verts. Tout était prêt pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles. Même le dîner était prêt. Les joueurs n'avaient qu'à se mettre à table. Mais ils ont préféré aller s'entraîner d'abord.
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Son look attire les regards et la curiosité
Les Gambiens ne le connaissent probablement pas, malgré cela, il a attiré la foule autour de lui. Il s'agit encore une fois de Faouzi Chaouchi que les quelques curieux présents à l'aéroport de Banjul ne quittaient pas du regard. C'est surtout le look du gardien algérien et sa coupe de cheveux qui a plu aux Gambiens qui n'ont pas manqué d'aller le saluer.
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Lemmouchia : «Rien ne nous fait peur, ni la chaleur ni l'humidité»
«Le but du stage de Paris était de regrouper les joueurs, pas pour faire un grand travail. On ne pouvait pas le faire puisque les joueurs sont arrivés par groupes, à cause de leurs obligations avec leurs clubs respectifs. Mais on a fait l'essentiel et terminera le travail ici à Banjul. En ce qui concerne les conditions climatiques et de jeu, on ne sera pas surpris. Nous connaissons l'Afrique, la chaleur et l'humidité et rien ne nous fait peur. Nous connaissons aussi bien cette équipe de Gambie.»