Algérie

Les ventes de GNL dans le monde devraient atteindre 240,8 millions de tonnes en 2012 (Rapport) Energie



Les ventes mondiales de GNL devraient atteindre 240,8 millions de tonnes en 2012, enregistrant une baisse d'un million de tonnes par rapport à 2011, selon les prévisions de la fondation Gas Dynamics Insights (GDI).
En 2012 neuf pays dont la Malaisie, l'Indonésie et le Yémen ont vu leur production baisser de 1,5 million de tonnes chacun, selon les chiffres de GDI publiées sur le site internet de GNL 17, prévu du 16 au 19 Avril à Houston, aux Etats-Unis.
Neuf autres pays ont enregistré en 2012 des hausses de production, dont une hausse de plus de 1,5 million de tonnes enregistrée par le Qatar et l'Australie.
Le seul projet de production de GNL mis en service en 2012 dans le monde a été celui de Woodside Pluto d'une capacité de 4,3 millions de tonnes par an.
Les prévisions de GDI pour l'Industrie du Gaz entre 2013 et 2025 font état d'une croissance de 2% de cette énergie dans le mix énergétique mondial.
La part du GNL dans la production du gaz devrait passer de 9% en 2012 à 14% en 2025. Le marché du GNL restera serré jusqu'en 2017, date prévisionnelle de la mise en service des 94 millions de tonnes de capacités de liquéfaction en cours de réalisation dans le monde, table GDI dans son rapport.
La croissance de la demande sur le GNL sera tirée par l'Asie, d'autant que le Moyen-Orient sera l'un des plus grands consommateurs. La demande mondiale va augmenter de 175 millions de tonnes à l'horizon 2025, dont pas moins de 155 millions de tonnes représenteront la croissance de la demande asiatique.
Les Etats-Unis seront contraints d'envisager de nouveaux schémas d'exportation focalisée sur l'Asie, estime GDI dans son rapport.
L'orientation de la demande vers l'Asie devrait également pousser les pays européens servis essentiellement par des gazoducs à envisager la part que va représenter le GNL dans le portefeuille de leurs approvisionnements à long terme.
De nouveaux marchés de GNL seront crées dans les Caraïbes, l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient, qui étudient la possibilité de passer du pétrole au gaz, ou du charbon au gaz.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)