Algérie

Les Vénézuéliens aux urnes pour élire leur nouveau président


Après une campagne électorale éclair de dix jours seulement, 19 millions d'électeurs vénézuéliens choisissent dimanche leur nouveau chef de l'Etat, un mois après la disparition du président Hugo Chavez.
Ils devront choisir entre Nicolas Maduro, le dauphin du président disparu, et le chef de l'opposition Henrique Capriles.
Près de 150.000 membres des forces de l'ordre assurent la sécurité des 13.000 bureaux de vote à travers les 23 provinces du pays. Les bureaux de vote resteront ouvert de 6h00 à 8h00 locales (10h30 et 22h30 GMT).
Les frontières du pays sont fermées depuis le début de la semaine sur ordre des autorités qui ont dénoncé des "plans de déstabilisation" fomentés depuis l'étranger.
Le dauphin du défunt Chavez, M. Maduro, 50 ans, actuel président par intérim après avoir été chef de la diplomatie durant six ans, a appelé à "poursuivre l'héritage du Commandante, face aux bourgeois et aux fascistes".
Crédité d'une avance de près 20 points selon les sondages, cet ancien chauffeur de bus et dirigeant syndical s'est notamment affiché comme "le seul garant" des programmes sociaux, financés par la manne pétrolière du pays doté de grandes réserves de brut parmi les plus élevées au monde.
Avec la hausse des prix du pétrole, Hugo Chavez a lancé une série de réformes en 2004 qui ont permis d'augmenter la rente pétrolière grâce à la fiscalité et de contrôler l'actionnariat des projets énergétiques, dans le cadre de l'"ouverture pétrolière" aux multinationales.
Le taux de chômage dans son pays est passé de 11,3 % (1998) à 7,8 % (2008). Le PIB qui se situait en 1990 à 91 milliards de dollars, atteignait 328 milliards en 2012.
Le gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), incarnant l'opposition, avocat de 40 ans, adepte de l'économie de marché, souhaite ne plus réserver l'aide du gouvernement aux seuls "pistonnés".
M. Capriles a déjà affronté Hugo Chavez lors de la présidentielle d'octobre 2012, qu'il a perdue de 11 points (55% contre 44%), réalisant le meilleur score de l'opposition face au champion de la gauche latino-américaine.
Pour les spécialistes, le prochain président héritera aussi d'une économie fragile avec une dette équivalant à la moitié du PIB et la plus forte inflation d'Amérique latine qui a dépassé les 20%. Mais selon les derniers sondages, la victoire devrait revenir au défenseur de l'héritage de la "révolution bolivarienne" de Chavez.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)