Algérie

Les vautours sont de retour ..!



Il y'a quelques mois, je me souviens très bien comme si c'était aujourd'hui, une quinzaine de micro-partis qui appelaient Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat. Sur les photos qui rehaussaient les flashs des télévisions et les ?'une'' des journaux, un certain 15 août de l'année précédente, ils étaient quinze chefs de parti politique réunis pour défendre une cause commune: la candidature du président Abdelkader El-Mali à un cinquième mandat. « Le pays a besoin [de lui] pour la continuité et faire des réformes politiques, économiques, sociales et autres, affirment la presse à l'époque. Belkacem Sahli, le leader du parti ANR, était là aux côtés des autres loups de l'ancien système, Amar Ghoul, Amara Benyounes, Bouchareb et le charlatan Mohamed Benhamou qui ont tous fait le serment de faire passer ?'Moul Cadre'', quel que soit le prix, le mot circule : se partager le butin !Nul des courtisans, n'était en mesure de s'informer sur l'état de santé de son candidat ni même s'aviser des grands axes du programme de celui, qu'ils voulaient clouer sur le fauteuil de la Mouradia, en dépit de son âge et de sa santé. Et, plus le raïs gardait le suspense sur ses intentions, plus les vautours se multipliaient et allaient jusqu'à le prier à briguer un autre mandat au nom de la continuité et de la stabilité, mais en réalité tout ce cirque était de prendre en otage un président malade pour servir leurs intérêts et continuer à téter la vache laitière !
Ces vampires, dont les intérêts s'accumulent de son règne, font bloc comme un seul homme pour dérouter le peuple algérien, croyant encore avoir affaire à un peuple sans maturité, en lui présentant un vieil homme abattu par l'âge et la maladie, comme le seul et unique sauveur du pays. Le vent de l'est a soufflé du côté de la jeunesse, un certain 22 février, la roue tourne et tous se barrent .Ces derniers délogés par le Hirak, les uns croupissent dans les prisons et les autres s'éclipsent de la scène politique, mais malheureusement pas pour longtemps, voici qu'ils reviennent une deuxième fois sous un autre visage '
Avertis par leurs relais, ils misent sur les candidats qui sont issus de l'ex-parti unique, Tebboune ou Benflis, croyant qu'ils sont les deux favoris des cinq prétendants, pour succéder à leur manitou. De bouche à oreille, le mot est sifflé, tous les orphelins de la ?'Issaba'' politique chargent les directions de campagne des deux candidats : et du coup, les enfants de Ould Abbes et Amara Benyounes reviennent au-devant de la scène en costume de responsables ou cadres des directions de campagne, des deux anciens premiers ministres, et on revient à la case départ !


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