Algérie

Les vaines affabulations de M6



Indiscutablement le roi du Maroc est un incorrigible. Mohamed VI vient, en effet, de s'attaquer à l'Algérie.Indiscutablement le roi du Maroc est un incorrigible. Mohamed VI vient, en effet, de s'attaquer à l'Algérie.
Ce n'est pas nouveau puisque c'est pour la énième fois qu'il fait fi detous les us et coutumes diplomatiques pour s'adonner à ce qui est désormais devenu son exercice favori : diffamerson voisin de l'Est. Cette fois cependantle roi semble avoir poussé le bouchonencore plus loin. Ne s'encombrantd'aucune retenue il a pointé un doigtaccusateur en direction de l'Algérie. Al'évidence, cette nouvelle charge royaleporte sur le conflit du Sahara occidentalet la supposée ingérence de l'Algérie danscette question que Rabat considèrecomme une «affaire interne».
Le Maroc,faut il encore le rappeler, appelle ce territoireses «provinces du Sud». «L'Algériea une responsabilité flagrante. C'est l'Algérie qui finance, c'est l'Algérie quiabrite, c'est l'Algérie qui arme, c'estl'Algérie qui soutient et qui apporte sonsoutien diplomatique au Polisario», aindiqué le roi du Maroc dans le messagequ'il a adressé au secrétaire général de l'Organisation des Nations-unies (ONU), Antonio Gueterres. Ce n'est pas tout, cardans son adresse, transmise par son chefde la diplomatie, Nacer Bourita, le roi duMaroc va encore plus loin dans salogique.
«Le Maroc demande et a toujours demandé que l'Algérie puisse participer au processus politique, que l'Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l'Algérie puisse jouer un rôle à lahauteur de sa responsabilité dans la genèse et l'évolution de ce différendrégional», a, en effet, ajouté le monarque.En somme pour Mohamed VI, le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario, reconnu comme tel par l'ensemble de la communauté internationale et avec lequel le Maroc a signé l'accord de cessez -le-feu en 1991 et mène depuis des négociations sous l'égide de l'ONU, n'existe pas.
Dans ce message, roi du Maroc a aussi évoqué les prétendues incursions du Polisario dans la région d'El Guerguerat en violation du cessez-le-feu allant même jusqu'à adresserdes menaces claires et sans ambages. «Si le Conseil de sécurité n'assume pas ses responsabilités, le Maroc assumera les siennes», a écrit le roi du Maroc et l'a d'ailleurs dit, selon Nacer Bourita, de vive voix au secrétaire général de l'ONU. Cette grave menace, qui est sans doute aussi destinée indirectement à l'Algérie,est une forme de pression sur l'organisation internationale. Ce d'autant que, cette dernière a démenti les assertions marocaines sur la prétendue présence militaire du Front Polisario à El Guergarat. Ces accusations marocaines, qui sonnentcomme une énième fuite en avant, ont fait réagir l'Algérie.
L'Algérie répond au souverain marocain
En effet, dès le lendemain de ces griefs, soit avant-hier jeudi, Alger a remis les à l'heure de la manière la plus diplomatique qui soit et sans faire le jeu du roi du Maroc. «L'Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire Général des Nations unies réitérée dans son rapport au Conseil de Sécurité, qui vient d'être rendu public, derelancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, en vue de parvenir à une solution juste, durable etmutuellement acceptable au conflit du Sahara Occidental, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a indiqué dans une déclaration à l'APS, le porte parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali herif. Pour Alger donc le conflit du Sahara oOccidental oppose le Maroc auFront Polisario.
D'ailleurs, cela estreconnu par l'ensemble de la communauté nternationale et toutes les résolutions de l'ONU. L'entêtement du Maroc à vouloir impliquer l'Algérie dans ce conflit est par conséquent nul et non avenu. «Elle (L'Algérie) prend également acte avec préoccupation des graves violations des droits de l'Homme, y compris le recours à la torture perpétrées contre des Sahraouis dans le Sahara occidental occupé, ainsi que de la persistance desrestrictions imposées aux visiteurs étrangersy compris les journalistes et lesdéfenseurs des droits de l'Homme dans l'accès au territoire du Sahara occidental,dont a fait état le Secrétaire général desNations
Unies dans le même rapport", aencore soutenu Benali Cherif.A cet égard, «l'Algérie adhère à l'opinion du Secrétaire général de l'ONU selon laquelle la surveillance de la situation des droits de l'Homme de manière indépendante,impartiale, complète et durable estune nécessité afin d'assurer la protectiondes Sahraouis", a-t-il souligné. Et d'ajouter que l'Algérie exprime sa«préoccupation concernant le refus duaroc, également mentionné dans le rapportdu Secrétaire général, de permettre àla Mission de l'Union africaine (UA) de retourner à Laâyoune et de reprendre sa collaboration avec la Minurso, alors même que l'Assemblée des Chefs d'Etatet de Gouvernement de l'UA avait, lors de sa 30ème Session ordinaire tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis-Abéba,appelé instamment le Maroc à permettre à ladite Mission de retourner à Laâyoune».
Et au porte-parole de poursuivre que L'Algérie regrette, également, «la persistancedes restrictions et autres contraintesimposées par le Maroc à la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendumau Sahara occidental (Minurso) qui,comme le rapporte le Secrétaire général affectent la perception d'impartialité de la Minurso et sont contraires à l'Accord de principe conclu avec le Gouvernement du Maroc en 2015», a-t-il noté. «L'Algérie continuera à soutenir résolument et à accompagner de bonne foi lesefforts du Secrétaire général de l'ONU et son Envoyé Personnel M. Horst Kôhler, visant à parvenir à une solution juste etdurable du conflit du Sahara occidentalfondée sur l'exercice par le peuple duSahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination, conformément à ladoctrine et à la pratique des Nations unies en matière de décolonisation et à la légalitéinternationale»,
dira enfin BenaliDes termes qui ne souffrent d'aucuneéquivoque et qui résument parfaitement la position traditionnelle del'Algérie dans ce conflit qui oppose leMaroc au Front Polisario. Une position de principe qui sera réitérée à l'avenirmême si le roi du Maroc, incorrigible qu'il est, persistera, à chaque fois qu'ilest aux abois, dans cette fuite en avantqui ne trompe pas grand monde.
Ce n'est pas nouveau puisque c'est pour la énième fois qu'il fait fi detous les us et coutumes diplomatiques pour s'adonner à ce qui est désormais devenu son exercice favori : diffamerson voisin de l'Est. Cette fois cependantle roi semble avoir poussé le bouchonencore plus loin. Ne s'encombrantd'aucune retenue il a pointé un doigtaccusateur en direction de l'Algérie. Al'évidence, cette nouvelle charge royaleporte sur le conflit du Sahara occidentalet la supposée ingérence de l'Algérie danscette question que Rabat considèrecomme une «affaire interne».
Le Maroc,faut il encore le rappeler, appelle ce territoireses «provinces du Sud». «L'Algériea une responsabilité flagrante. C'est l'Algérie qui finance, c'est l'Algérie quiabrite, c'est l'Algérie qui arme, c'estl'Algérie qui soutient et qui apporte sonsoutien diplomatique au Polisario», aindiqué le roi du Maroc dans le messagequ'il a adressé au secrétaire général de l'Organisation des Nations-unies (ONU), Antonio Gueterres. Ce n'est pas tout, cardans son adresse, transmise par son chefde la diplomatie, Nacer Bourita, le roi duMaroc va encore plus loin dans salogique.
«Le Maroc demande et a toujours demandé que l'Algérie puisse participer au processus politique, que l'Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l'Algérie puisse jouer un rôle à lahauteur de sa responsabilité dans la genèse et l'évolution de ce différendrégional», a, en effet, ajouté le monarque.En somme pour Mohamed VI, le peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario, reconnu comme tel par l'ensemble de la communauté internationale et avec lequel le Maroc a signé l'accord de cessez -le-feu en 1991 et mène depuis des négociations sous l'égide de l'ONU, n'existe pas.
Dans ce message, roi du Maroc a aussi évoqué les prétendues incursions du Polisario dans la région d'El Guerguerat en violation du cessez-le-feu allant même jusqu'à adresserdes menaces claires et sans ambages. «Si le Conseil de sécurité n'assume pas ses responsabilités, le Maroc assumera les siennes», a écrit le roi du Maroc et l'a d'ailleurs dit, selon Nacer Bourita, de vive voix au secrétaire général de l'ONU. Cette grave menace, qui est sans doute aussi destinée indirectement à l'Algérie,est une forme de pression sur l'organisation internationale. Ce d'autant que, cette dernière a démenti les assertions marocaines sur la prétendue présence militaire du Front Polisario à El Guergarat. Ces accusations marocaines, qui sonnentcomme une énième fuite en avant, ont fait réagir l'Algérie.
L'Algérie répond au souverain marocain
En effet, dès le lendemain de ces griefs, soit avant-hier jeudi, Alger a remis les à l'heure de la manière la plus diplomatique qui soit et sans faire le jeu du roi du Maroc. «L'Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire Général des Nations unies réitérée dans son rapport au Conseil de Sécurité, qui vient d'être rendu public, derelancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, en vue de parvenir à une solution juste, durable etmutuellement acceptable au conflit du Sahara Occidental, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a indiqué dans une déclaration à l'APS, le porte parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali herif. Pour Alger donc le conflit du Sahara oOccidental oppose le Maroc auFront Polisario.
D'ailleurs, cela estreconnu par l'ensemble de la communauté nternationale et toutes les résolutions de l'ONU. L'entêtement du Maroc à vouloir impliquer l'Algérie dans ce conflit est par conséquent nul et non avenu. «Elle (L'Algérie) prend également acte avec préoccupation des graves violations des droits de l'Homme, y compris le recours à la torture perpétrées contre des Sahraouis dans le Sahara occidental occupé, ainsi que de la persistance desrestrictions imposées aux visiteurs étrangersy compris les journalistes et lesdéfenseurs des droits de l'Homme dans l'accès au territoire du Sahara occidental,dont a fait état le Secrétaire général desNations
Unies dans le même rapport", aencore soutenu Benali Cherif.A cet égard, «l'Algérie adhère à l'opinion du Secrétaire général de l'ONU selon laquelle la surveillance de la situation des droits de l'Homme de manière indépendante,impartiale, complète et durable estune nécessité afin d'assurer la protectiondes Sahraouis", a-t-il souligné. Et d'ajouter que l'Algérie exprime sa«préoccupation concernant le refus duaroc, également mentionné dans le rapportdu Secrétaire général, de permettre àla Mission de l'Union africaine (UA) de retourner à Laâyoune et de reprendre sa collaboration avec la Minurso, alors même que l'Assemblée des Chefs d'Etatet de Gouvernement de l'UA avait, lors de sa 30ème Session ordinaire tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis-Abéba,appelé instamment le Maroc à permettre à ladite Mission de retourner à Laâyoune».
Et au porte-parole de poursuivre que L'Algérie regrette, également, «la persistancedes restrictions et autres contraintesimposées par le Maroc à la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendumau Sahara occidental (Minurso) qui,comme le rapporte le Secrétaire général affectent la perception d'impartialité de la Minurso et sont contraires à l'Accord de principe conclu avec le Gouvernement du Maroc en 2015», a-t-il noté. «L'Algérie continuera à soutenir résolument et à accompagner de bonne foi lesefforts du Secrétaire général de l'ONU et son Envoyé Personnel M. Horst Kôhler, visant à parvenir à une solution juste etdurable du conflit du Sahara occidentalfondée sur l'exercice par le peuple duSahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination, conformément à ladoctrine et à la pratique des Nations unies en matière de décolonisation et à la légalitéinternationale»,
dira enfin BenaliDes termes qui ne souffrent d'aucuneéquivoque et qui résument parfaitement la position traditionnelle del'Algérie dans ce conflit qui oppose leMaroc au Front Polisario. Une position de principe qui sera réitérée à l'avenirmême si le roi du Maroc, incorrigible qu'il est, persistera, à chaque fois qu'ilest aux abois, dans cette fuite en avantqui ne trompe pas grand monde.


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