Algérie

Les v'ux du secrétaire général du RND



Les v'ux du secrétaire général du RND
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a insisté, hier, sur la nécessité de faire des Assemblées populaires communales (APC) dont le renouvellement est prévu pour le 23 nombre prochain, des outils de développement local, de la décentralisation, du dialogue et de démocratie. «La démocratie participative est un héritage de nos ancêtres qu'il faut valoriser», a-t-il employé.S'exprimant sur les ondes de la chaine III de la radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, M. Ouyahia a plaidé pour des APC qui soient, a-t-il indiqué, des parlements aux côtés de l'exécutif, communal et de wilaya. «Au RND, nous voulons des assemblées qui soient de dialogue, de démocratie et de consensus.» a-t-il poursuivi.
Les élections en Algérie, a estimé l''invité de la rédaction, sont les mieux organisées dans notre sphère géopolitique. D'où, a-t-il observé, l'importance de réaliser de bons scores lors de ce prochain rendez-vous électoral pour lequel nous nous engageons avec plus de 90 % d'universitaires comme candidats têtes de listes. «Il est important de gagner les communes», a-t-il indiqué même si, la gestion de celles-ci est beaucoup plus un fardeau.
Le RND qui compte placer le maximum de ses candidats dans les prochaines APC, soit un score meilleur que celui de 2012, table, a encore observé M Ouyahia, sur des valeurs comme la loyauté envers le citoyen, les jeunes et les femmes, regrettant que seules 5 têtes de listes femmes se soient présentées pour le renouvellement des APC, au moment où le parti compte 25.000 militantes. «Comme toute la société et la classe politique algériennes, il existe un peu de misogynie que nous dépassons graduellement. Je reproche à mes collègues de n'avoir pas fait plus», a-t-il dit.
Evoquant la majorité présidentielle, le SG du RND a relevé que sa formation politque n'est pas en compétition de ce genre. «Notre souci politique est de faire gagner ensemble la majorité présidentielle et notre souci partisan est d'améliorer notre propre score», a-t-il indiqué encore.
Pour ce rendez-vous électoral, a poursuivi M. Ouyahia, le RND se présentera avec trois programmes distincts, destinés respectivement à la gestion des communes, des wilayas et enfin, à l'échelle nationale, basé, a-t-il tenu à souligner, sur le programme présidentiel, que le parti soutient depuis 1999. Revenant sur les locales de 2012, un mandat au cours duquel 200 élus sur les 6 000 élus sur les listes du parti, ont fait l'objet de poursuites judiciaires dont 50 ont été condamné, l'invité de la rédaction a révélé que son parti fera du suivi de ses élus un sacerdoce.
M. Ouyahia a, par ailleurs, évoqué la conjoncture de crise et les prérogatives de l'élu local, relevant que le souci majeur reste le manque de ressources. «Un millier de communes, à l'échelle nationale sont actuellement déficitaires», a relevé le SG du RND pour qui, cette situation influe sur les capacités des élus locaux à apporter des réponses à leurs électeurs.
Revenant sur les décisions du Gouvernement notamment la revue à la hausse des crédits alloués aux communes, passant de 35 milliards DA annuellement à 100 milliards DA, ainsi que la réactivation des fonds du Sud et des Hauts-plateaux, à plus de 100 milliards DA, en plus de la mise en place du Fonds de solidarité intercommunale permettant à des collectivités d'améliorer le quotidien d'une autre, M Ouyahia, a souhaité que les wilayas se disputent des projets d'investissements.
Le Secrétaire général du RND a, par ailleurs, rappelé que son parti a toujours plaidé pour un dialogue entre le pouvoir et la classe politique. «Dans tous les pays du monde il y a une majorité et une opposition auxquelles les portes des institutions sont toujours ouvertes», a-t-il observé.
Enfin, évoquant sa rencontre, en sa qualité de Premier ministre, avec les partis de la majorité au siège du Premier ministère, M. Ouyahia a rappelé que ce type de rencontres se fait ailleurs, citant l'exemple de la France. «Nous sommes heureux que dans notre pays, il y ait cette effervescence et pluralité politiques», a observé M. Ouyahia, rappelant l'existence de 75 partis politiques, lesquels devraient néanmoins donner lieu à ce qu'il a qualifié de pôles.
Interrogé sur la présence d'observateurs internationaux lors du prochain scrutin, M. Ouyahia a précisé que leur présence en Algérie remonte à 1997 mais seulement pour superviser les présidentielles et les législatives.
Au sujet de la Haute instante indépendante de surveillance des élections (HIISE) Ahmed Ouyahia a estimé que celle-ci sera plus opérationnelle lors du prochain rendez-vous électoral que durant les dernières législatives, dans la mesure où, a-t-il observé, elle était installée à un mois de cette élection.


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