L'usage de la voiture s'est généralisé en Algérie, à un point tel que beaucoup d'automobilistes ne conçoivent pas de vivre sans voiture. Son utilisation croît sans cesse pour plusieurs raisons : les distances entre domicile et lieu de travail augmentent et les déplacements pour les loisirs ou les achats se multiplient.
Dans ce cas, les Algériens préfèrent de plus en plus la voiture à la marche. L'Algérie a importé 212 448 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009 contre 257 814 unités durant la même période de l'année dernière, soit une baisse de 17,59%, selon des statistiques des Douanes algériennes. Par contre, la valeur globale des véhicules importés n'a pas baissé, passant de 197,125 milliards de dinars à 206,757 milliards de dinars, a indiqué le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS). De janvier à fin septembre 2009, les concessionnaires (une quarantaine) ont importé 197 667 véhicules contre 239 822 unités à la même période en 2008, nombre en baisse de 17,57% pour un montant de 186,6 milliards de dinars contre 172 milliards de dinars. Les particuliers ont importé 14 781 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009 contre 17 992 unités à la même période en 2008, nombre également en baisse de 17,84% pour un montant de 20,137 milliards de dinars (25 milliards en 2008). Cette baisse peut s'expliquer par les effets de la crise économique internationale, les taxes introduites sur les véhicules neufs en 2008 afin de réguler le marché de l'automobile, aggravé par la suppression du crédit à la consommation décidée à la faveur de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009.La suppression du crédit auto signifie l'exclusion du crédit des bourses moyennes. En dépit de cela, le marché va continuer d'avancer. « Le besoin en transport n'est que partiellement satisfait par les transports en commun et les citoyens se tournent vers l'automobile personnelle. Le parc automobile national est en pleine constitution et il est encore loin d'atteindre sa maturité, stade ultime de sa croissance où il ne s'agira que de le renouveler », a constaté, lors du dernier Salon de l'automobile d'Alger, Mohamed Baïri, président de l'AC2A et directeur général d'Ival. Le secteur automobile algérien est un marché de distribution, le segment des poids lourds étant le seul à disposer d'une production locale. Pour compenser la baisse liée à la chute des volumes, les concessionnaires automobiles ont recours à des incitations : prolongement de garantie et entretien gratuit pendant un an, bons d'essence, paiement d'une année d'assurance tous risques en plus des remises sur le prix du véhicule et sur la pièce de rechange.
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Posté Le : 25/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Benelkadi
Source : www.elwatan.com