Algérie

Les usagers se plaignent de la surcharge des bus Transport en commun


Les usagers se plaignent de la surcharge des bus                                    Transport en commun
Cette situation se traduit par des embouteillages immenses, autre facteur de stress pour les usagers. Toutefois, le problème des habitants de Ouled Fayet, c'est le soir au retour d'une journée de travail, sachant que les bus se mettent à l'arrêt dès 18 heures. Une lutte au quotidien, puisque ces usagers sont exposés très tôt le matin à un « combat » opiniâtre du transport en commun. Etudiants et employés sont soumis au même supplice. Ils ont appris à résister, voire à se battre, pour avoir un « bout » de place. En effet, il n'est pas évident d'arriver à destination à temps même si on se réveille aux premières lueurs du jour. Les usagers du transport commun n'ont trouvé meilleur moyen que de s'armer de patience. D'autres, moins patients pour multiples raisons, laissent éclater leur colère et souvent la situation s'aggrave, allant souvent à des injures et des rixes. D'autres préfèrent garder leur calme, comme c'est le cas de Mohamed, Abdellah, Yasser et Bilal qui témoignent. « Ce n'est pas un choix, si aujourd'hui nous ne nous révoltons pas, c'est uniquement pour se rendre au travail ou pour régler quelques affaires ». Leur voisin, par contre, estime qu'il est chanceux par rapport à eux, vu qu'il emprunte la ligne reliant Chéraga. En fait, le nombre de bus de cette ligne est suffisant. A ces problèmes récurrents vient s'ajouter, depuis quelque temps, le refus des autocars de la ligne Ouled Fayet-Tafourah à prendre les passagers habitant Saïd Hamdine. Pourtant, fera remarquer Réda, un jeune habitué des transports, cette ligne dessert cette station. « Ils nous empoisonnent la vie. La preuve en est la réaction arrogante de ces chauffeurs qui nous empêchent de prendre le bus ». Interrogée, la majorité des chauffeurs refuse de fournir des explications. « Ici, c'est nous qui dictons la loi », lance l'un d'eux, sur un air moqueur. Pour sa part, Mohamed Lazouni, président de l'association Tariq Salama, s'exprime au sujet de la surcharge. « Un véhicule en surcharge n'a pas le même comportement routier qu'un véhicule chargé normalement, et le poids est un facteur aggravant en cas d'accident. » Nombreux sont ceux qui interpellent les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires pour préserver la dignité du citoyen. La surcharge est prohibée dans le cahier des charges. Mais, les sociétés privées ne respectent pas le règlement. Ces problèmes de transport doivent être résolus rapidement, revendiquent les usagers de cette ligne.
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