Algérie

Les USA contre la tenue de l'élection présidentielle



Les USA contre la tenue de l'élection présidentielle
Bachar El Assad prêt pour un 3e mandat ' Le scénario est sérieusement envisagé. Même s'il n'a pas officiellement annoncé son entrée en course, le président syrien ne considère pas moins qu'il y a de « fortes chances » qu'il se présente à la joute présidentielle dont il est, par ailleurs, attendu qu'il sera le vainqueur potentiel. Dans la perspective de la prochaine présidentielle, prévue en mai ou en juin, le Parlement syrien vient d'annoncer la couleur en proclamant, jeudi dernier, persona non grata, l'opposition en exil. A l'orée de la quatrième année de guerre qui fait rage, aucune alternative ne se dessine au regard de la montée en puissance des radicaux du Front En Nosra et de son rival de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et des divisions de l'opposition dite modérée, en pleine déconfiture. La tentative de monter un Front islamique fédérant les coreligionnaires des Frères musulmans, en remplacement de la fantomatique ALS (Armée syrienne Libre), a fait choux blanc. L'option El Assad se renforce par les conquêtes enregistrées par l'armée régulière maîtresse du terrain, effectuant récemment une entrée triomphante dans le village stratégique de Yabroud (nord de Damas) pour couper tout lien avec le Liban voisin alimentant les insurgés en hommes et en armes. Des « cessez-le-feu » locaux ont été imposés pour desserrer l'étau autour de Damas et offrir un répit à la population assiégée. « Ce ne sont pas des cessez-le-feu, mais des capitulations », a affirmé au Figaro, un ancien ministre du gouvernement El Assad. L'emprise incontestable d'El Assad n'est pas sans susciter la réaction de Washington décrétant la perte de légitimité du président syrien. « Nous avons clairement démontré qu'Assad avait perdu toute légitimité pour diriger son peuple et il serait dégoûtant et repoussant de le voir mener une quelconque campagne », a affirmé la porte-parole adjointe de la diplomatie, Marie Harf. Des sénateurs démocrates et républicains pressent Obama de « préparer d'autres options pour accentuer la pression sur Assad », en appelant à reconsidérer l'hypothèse de l'armement de l'opposition. Le veto américain frappe de nullité le principe d'une « organisation d'une telle élection », jugée comme « un affront aux pourparlers de Genève et interprétée comme une volonté manifeste de saper toute possibilité d'une solution politique ».




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