Les USA arraisonnent un pétrolier parti de Libye

Les forces spéciales américaines ont pris le contrôle dans la nuit de dimanche à lundi d'un pétrolier transportant illégalement du brut chargé dans un port libyen et l'ont reconduit en Libye, annoncent les gouvernements américain et libyen.Les forces spéciales américaines ont pris le contrôle dans la nuit de dimanche à lundi d'un pétrolier transportant illégalement du brut chargé dans un port libyen et l'ont reconduit en Libye, annoncent les gouvernements américain et libyen.L'intervention des Navy SEALs, qui n'a pas fait de blessés, a été approuvée par Barack Obama à la demande des autorités libyennes et chypriotes. Cette opération spectaculaire des forces américaines avait pour but d'empêcher la vente du pétrole par les rebelles libyens sur le marché international et de dissuader toute tentative ultérieure de détournement. Les ventes de pétrole sont la principale source de revenu de l'Etat libyen.Le pétrolier, détenu par trois Libyens armés, se trouvait dans les eaux internationales, au sud-est de Chypre, a précisé John Kirby, secrétaire de presse du Pentagone. D'après le ministère chypriote des Affaires étrangères, le commando est passé à l'action peu après minuit heure locale alors que le navire était à l'arrêt à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Chypre. Ce pétrolier d'une capacité de 37.000 tonnes avait appareillé du port d'Es Sider, tenu par des rebelles autonomistes libyens, en dépit d'une interdiction émanant des autorités.L'affaire a coûté son poste au Premier ministre, Ali Zeidan, qui a été destitué par les députés du Congrès général national (CGN) et s'est réfugié en Europe. "Le Morning Glory transporte une cargaison de pétrole qui appartient à la Compagnie nationale libyenne des pétroles. Le bateau et sa cargaison ont été illégalement obtenus au port libyen d'Es Sider", a indiqué le Pentagone.Le bâtiment bat pavillon nord-coréen, mais le régime de Pyongyang a démenti toute responsabilité. Le gouvernement libyen a remercié les Etats-Unis et Chypre pour avoir aidé à la prise de contrôle du pétrolier et précisé que l'équipage serait traité conformément à la législation libyenne et au droit international. C'est la deuxième fois en six mois que les forces américaines interviennent sur des affaires libyennes. En septembre, un commando avait enlevé en pleine rue à Tripoli un homme soupçonné d'appartenir à Al Qaïda.Il n'y a pas eu de réaction à chaud des rebelles, basés dans l'est de la Libye. Ils annoncent la publication d'un communiqué pour dans la journée. Les rebelles se sont emparés, en août dernier, de trois terminaux d'exportation qui représentaient à ce moment-là des exportations de 700.000 barils par jour.Abb-Rabbo al Barassi, Premier ministre auto-proclamé du mouvement rebelle, a déclaré samedi que son groupe était prêt à négocier la fin du blocus des ports, mais dit que le gouvernement devait d'abord renoncer à son projet d'offensive militaire.L'intervention des Navy SEALs, qui n'a pas fait de blessés, a été approuvée par Barack Obama à la demande des autorités libyennes et chypriotes. Cette opération spectaculaire des forces américaines avait pour but d'empêcher la vente du pétrole par les rebelles libyens sur le marché international et de dissuader toute tentative ultérieure de détournement. Les ventes de pétrole sont la principale source de revenu de l'Etat libyen.Le pétrolier, détenu par trois Libyens armés, se trouvait dans les eaux internationales, au sud-est de Chypre, a précisé John Kirby, secrétaire de presse du Pentagone. D'après le ministère chypriote des Affaires étrangères, le commando est passé à l'action peu après minuit heure locale alors que le navire était à l'arrêt à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Chypre. Ce pétrolier d'une capacité de 37.000 tonnes avait appareillé du port d'Es Sider, tenu par des rebelles autonomistes libyens, en dépit d'une interdiction émanant des autorités.L'affaire a coûté son poste au Premier ministre, Ali Zeidan, qui a été destitué par les députés du Congrès général national (CGN) et s'est réfugié en Europe. "Le Morning Glory transporte une cargaison de pétrole qui appartient à la Compagnie nationale libyenne des pétroles. Le bateau et sa cargaison ont été illégalement obtenus au port libyen d'Es Sider", a indiqué le Pentagone.Le bâtiment bat pavillon nord-coréen, mais le régime de Pyongyang a démenti toute responsabilité. Le gouvernement libyen a remercié les Etats-Unis et Chypre pour avoir aidé à la prise de contrôle du pétrolier et précisé que l'équipage serait traité conformément à la législation libyenne et au droit international. C'est la deuxième fois en six mois que les forces américaines interviennent sur des affaires libyennes. En septembre, un commando avait enlevé en pleine rue à Tripoli un homme soupçonné d'appartenir à Al Qaïda.Il n'y a pas eu de réaction à chaud des rebelles, basés dans l'est de la Libye. Ils annoncent la publication d'un communiqué pour dans la journée. Les rebelles se sont emparés, en août dernier, de trois terminaux d'exportation qui représentaient à ce moment-là des exportations de 700.000 barils par jour.Abb-Rabbo al Barassi, Premier ministre auto-proclamé du mouvement rebelle, a déclaré samedi que son groupe était prêt à négocier la fin du blocus des ports, mais dit que le gouvernement devait d'abord renoncer à son projet d'offensive militaire.