Les uns avancent, les autres reculent

Qui n'avance pas recule, dit-on. Mais pour avancer, faudrait-il d'abord avoir la volonté de le faire et une détermination à toute épreuve. Sans cette détermination, il serait impossible d'évoluer. La preuve, depuis la participation de l'équipe nationale au Mondial-1982, notre football a connu la descente aux enfers. Pire encore, l'anarchie y règne en plus d'une gabegie visible à l''il.
Dans tout ce désordre et cette confusion, des hommes, animés de leur seul courage, tentent tant bien que mal de donner une nouvelle impulsion à cette discipline. C'est le cas de le dire pour Zetchi dont l'école de football ouvrira ses portes dans les prochains jours. Un investissement sûr qui, à l'avenir, apportera certainement ses fruits. Ce fils de Paradou a compris, il y a longtemps, que la formation est le seul gage de réussite et il s'est lancé corps et âme dans la formation. Individuellement, il est parti à l'aventure tout en ayant la conviction que son projet est porteur, notamment pour le football algérien. Qui l'a suivi dans son 'uvre bienfaitrice pour le football ' Personne évidemment et c'est ce qui fait que cette discipline n'avance pas. Pourtant, nos clubs ne manquent pas de moyens pour lancer des écoles de football mais étrangement, celles-ci représentent le dernier de leurs soucis. On n'arrive à expliquer comment des équipes comme l'Entente de Sétif, le Mouloudia d'Alger, l'USMA et la JSK, pour ne citer que celles-là, n'accordent aucun intérêt à la formation. Ont-ils donc d'autres chats à fouetter ' Certainement, puisqu'ils passent l'essentiel de leur temps à quémander de l'argent, utilisé à d'autres fins au lieu de servir le football. Zetchi a compris que la réussite passe par la formation alors que tous nos clubs pensent que l'argent fait le bonheur du football. Ce qui n'est pas le cas puisque ces clubs n'alimentent jamais l'équipe nationale, obligée de puiser dans l'émigration pour éviter la catastrophe.