Les universitaires à la recherche de financements

Une réunion présidée par la première responsable de la wilaya a eu lieu dernièrement, à l'effet de trouver des solutions pour accompagner les universitaires dans la réalisation de ces projetsAfin de pouvoir concrétiser leurs dernières inventions qui entrent dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, des chercheurs universitaires ont sollicité tout récemment la wali. Le but recherché est d'arracher un soutien financier ou tout simplement l'affectation d'un terrain. Outre le Pr Ziadi Abdelkader, directeur du centre universitaire Belhadj-Bouchaïb, le Dr Belarbi Lahcen, directeur de l'Institut des sciences, le Dr Mourad Benosman, chercheur, Houmadi Youcef, directeur adjoint du développement et de la prospective auprès du CUAT, ont assisté à cette réunion au cours de laquelle trois projets d'invention ont été présentés. Il s'agit notamment d'un dispositif anti-douleur et anti-stress inventé par le chercheur Mourad Benosman ; d'un film en plastique antivirus, ainsi que d'un kit de dépistage du coronavirus.
Au sujet de l'appareil anti-douleur et anti-stress inventé par le Dr Benosman et son équipe de médecins, le Pr Ziadi nous a appris que, selon les dernières études, le stress peut être la cause de nombreuses pathologies. L'appareil est donc destiné à toutes les personnes qui souffrent du côlon ou d'une arthrose de la colonne vertébrale, du genou ou de la nuque par exemple et qui pourraient être guéries sans recourir à des médicaments, sachant que plusieurs patients qui ont participé à cette expérience ont répondu favorablement à cet appareil. Pour la production de ce type d'appareils, le chercheur a montré sa volonté d'investir dans la wilaya de Aïn Témouchent, à Hammam Bou-Hadjar s'il parvient à bénéficier d'un terrain dans la zone d'expansion touristique dont le plan d'aménagement tarde à être approuvé par l'APC.
Quant au projet d'invention d'un film en plastique antivirus qui désinfecte automatiquement l'endroit infecté, le Dr Belarbi espère trouver des investisseurs qui pourraient financer son projet, en plus de la production des kits de dépistage qui sont importés par l'Etat en devises sonnantes et trébuchantes. Après avoir accordé une attention toute particulière aux différentes propositions et apprécié les efforts des cadres universitaires en matière de recherches, le Pr Ziadi nous apprendra que Mme la wali a montré sa disponibilité et sa volonté d'accorder aux intéressés toutes les facilités à même de pouvoir les accompagner pour la concrétisation et la réalisation de leurs projets à la faveur de la stratégie adoptée par l'Etat en termes d'accompagnement de l'université visant à créer des incubateurs d'entreprises émergentes qui peuvent redynamiser le développement économique du pays.


M. L.