Algérie

Les Tunisiens proposent leur expérience



Après les Espagnols et tout récemment les Russes, ce sont les Tunisiens qui viennent proposer leur expérience à l'effet de booster la pêche et l'aquaculture en Algérie.M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'était, hier dimanche, à l'occasion d'une rencontre d'opérateurs algériens intervenant dans le secteur ou désirant le faire avec une délégation du groupe tunisien Lahmar, leader dans le domaine de l'industrialisation de la pêche et de l'aquaculture chez nos voisins de l'est. Un conclave de sensibilisation et d'intéressement à l'effet, selon Mustapha Lahmar premier responsable du groupe tunisien éponyme, de «tisser des partenariats avec nos frères algériens qui auront à profiter de notre expérience dans le domaine, longue de près de 25 ans, puisque la toute première société du groupe dédiée au tissage de filets de pêche et autre cordage a été mise sur pied en 1983». Surtout comme le précisera le directeur général de la pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche que l'Algérie constitue un «marché prometteur» à la faveur d'une nouvelle «dynamique d'investissement massive» qui vise l'exportation, au-delà de la satisfaction de la demande locale en consommation de poisson et à des prix abordables pour les petites bourses.
Taha Hammouche fait état de près de «300 demandes d'investissement» enregistrées à ce jour dans l'aquaculture marine et celle d'eau douce. Un intérêt qui n'aurait jamais pu être de mise sans les investissements publics colossaux consentis pour le développement de la filière, l'augmentation de la production et les emplois, notamment dans l'aménagement des ports de pêche passés à 44, l'industrie des bateaux de pêche avec pas moins de 49?000 professionnels et 100 000 travailleurs dans le secteur.
A cela, il faudra ajouter, a-t-il poursuivi, l'accompagnement des pouvoirs publics de tout investissement dans le domaine de l'aquaculture, à travers une batterie de mesures incitatives qu'elles soient d'ordre juridique, administratif, fiscal ou bancaire. Et de citer en exemples l'affectation de concessions au niveau des ZAA en mer et à terre avec une redevance annuelle de la concession à titre symbolique, et ce, sur 25 ans renouvelables tacitement, une exonération et une révision à la baisse respectivement des droits de douane et de la TVA pour l'importation des aliments, d'une exonération de toutes taxes durant les 3 premières années d'entrée en production et la bonification totale des intérêts relatifs au crédits d'exploitation,?
M. K.


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