Sauf dans les principales artères du centre-ville, où, en vue de la tenue
du LNG 16, les autorités avaient daigné reprendre les trottoirs, pour ce qui
est du reste de la ville, périphérie comprise, la notion même de trottoir est
désuète, pour ne pas dire carrément inexistante.
Sans aller jusqu'aux zones reculées, dans certains quartiers populeux de
la ville, on tombe sur des trottoirs faits de la façon la plus «bâclée» qui
soit. Ils se résument en l'injection d'une certaine quantité de bitume. Et
puis, quand arrive l'hiver, et la pluie aidant, le goudron du dit trottoir
s'effrite et au final cela se transforme en boue… Et à l'arrivée de l'été, cela
devient poussière ! Tel est le lot de bon nombre de quartiers d'Oran.
«Il faut savoir que des trottoirs de cette sorte usent les chaussures de
façon prématurée», nous dit l'une des personnes devant emprunter
quotidiennement ce genre de trottoir. A Boulanger, les trottoirs de l'avenue de
l'ANP, ou encore de la longue avenue de St-Eugène, s'ils sont dans un piteux
état, ils ont une excuse : le chantier du tramway fait qu'il n'est pas permis,
pour l'heure du moins, de les réhabiliter. Mais pour ce qui est des autres
trottoirs, aucune excuse ni aucun prétexte n'est permis.
Pour ce qui concerne le centre-ville, si à la rue Larbi Ben M'hidi et à
la rue Khemisti, on a délaissé les trottoirs à carrelage au profit du béton
imprimé, les trottoirs de la rue de la Vieille-Mosquée, qui est pourtant sise
en plein centre-ville, sont toujours à la traîne et attendent leur
réhabilitation. Idem pour les trottoirs du boulevard de la Soummam, de la rue
Général Bedeau et de l'avenue d'Arcole, où des carrelages usés ou du béton en
vrac ornent toujours le parterre pour piétons.
«Bien simple, nous dit un autre, la marche à Oran devient désagréable en
raison de ces trottoirs poussiéreux !». A cela, ajoutons que sur le plan de
l'esthétique, c'est également une atrocité. Aussi, face à une rangée de maisons
de maître, ce sont les propriétaires de ces maisons qui s'occupent de
l'aménagement des trottoirs : et comme chacun ne se consacre qu'au trottoir
délimitant sa propriété, cela nous donne, dans une même rue, des trottoirs à
multiples facettes et une mosaïque de couleurs...
Ailleurs, dans certaines rues de Maraval, ou encore dans certains
endroits du centre-ville même, les trottoirs sont à ce point mal faits que leur
bordure est très haute par rapport au caniveau. De ce fait, l'expression
adéquate à utiliser, si on trottine de ce côté de la ville, ce n'est pas
«monter sur le trottoir» mais «grimper sur le trottoir».
Il est peut-être grand temps de
réévaluer l'aménagement des trottoirs pour ce qui est des quartiers populaires
et reculés, et ceci selon les normes adéquates, car dans certains cas cela
confine presque au n'importe quoi !
bonjour...
je vos remercie de votre article sur les trotoire en algerie car moi jai invesetie dans ce domaine damenegemant pour beton imprime sepicialemant car jai fait un setage de beton imprime et apret contacete avec apc +opgi+duc ils ont demande de fair un echantillant dans la ville et jai fait manifique echantillon mais a la fin aucin ma contactie malegerie que tous les service techenique sont saticefier de mon projet
medg mousa
0557484215
medig moussa - artisant - chlef, Algérie
15/04/2011 - 13642
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Posté Le : 09/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : El Kébir A
Source : www.lequotidien-oran.com