«Les trois Ali» en avant-première

Un public trèssélect, des paillettes, des lumières, des starlettes de cinéma et même degrands noms du 7ème art algérien, à l'exemple du réalisateur Mohamed Hazourliou encore de l'acteur, Mohamed Ajaïmi. C'est l'ambiance qui a régné avant-hiersoir à la cinémathèque d'Oran à l'occasion de l'avant-première du film deMohamed Hazourli, «les trois Ali». Un vrai exercice de «style» à un mois dulancement du 1er Festival international du film arabe qu'Oran se prépare àaccueillir dès le 28 du mois en cours. Le réalisateurMohamed Hazourli, accompagné de toute l'équipe qui a participé à son dernierfilm «Les trois Ali» était présent à l'occasion de la projection de son filmréalisé dans le cadre de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe».Dans une allocution d'ouverture, prononcée en présence du wali d'Oran, M.Sakrane Tahar, le cinéaste a mis l'accent sur le grand intérêt qu'a suscité enlui ce sujet de film, inspiré du patrimoine populaire. «Dès qu'on m'a proposéle projet de ce film, j'ai tout de suite été séduit par le sujet qui cadre totalementavec la manifestation d'Alger capitale de la culture arabe», a affirmé M.Hazourli. Ce long métraged'une durée d'une heure et demie raconte l'histoire d'un homme issu d'unefamille aisée qui épousa deux femmes qui lui donneront deux fils qu'il appelleratous deux Ali. Suite à un concours de circonstances fâcheuses, il épouse unetroisième femme, dont il était amoureux, mère d'un enfant qu'il adoptera etqu'il appellera également Ali. Le destin des trois Ali les emmènera à faireensemble un long voyage dans le but de trouver la réponse d'une énigme que lepère leur a léguée avant de mourir. Qui des trois Ali a droit à l'héritage? Lespremiers rôles de ce long métrage sont assurés par Mohamed Ajaïmi, dans le rôledu père, et par Kamel Akil, Ahmed El Aouni et Bouabdellah Houari dans les rôlesdes trois Ali.