Algérie - Divers tribus

Les tribus arabes d'origine berbère



1-Tribus BATRE ( BERR), tribus descendues de Madghis( Medghacen) : Drissa, Adassa, Louata, Nfzaoua et Nfousa.
- Les tribus d'origine arabe (' Arib). Hassen 'Aribi , un desendant des Arib, tribus d'origine arabe (' Arib), originaire du Draa, Maroc.
1-1-La nation Bani Mâaqil: Ce sont des tribus bédouines originaire d'arabie du Sud (Yemen), elles sont arrivées au Maroc entre le XIIIe et le XVe siècle en suivant la lisière nord du Sahara, certains obliquèrent vers le Sud, d'autres remontèrent vers le nord, comme Zaër et les Beni Ahsen du Gharb.
- Atalibat, résident en Algérie
- Dou Hassan, au début, ils se sont installer sur les rives de Oued Malouiya, puis à l'époque des Almohades, ils ont répondu à l'appelle du jihade et se sont installer à Souss, aujourd'huit ils sont entre Rio de Oro (Oued Edahabe) et Changuite en Mauritanie.
- Daoui Mansour, entre Drâa et Maouiya.
- Dou Abdallah, entre Telimsane, Oujda (comme Angade) et Oued Za.
- Reqaitate, à Souss et aux alentours de Taroudante.
- Chabanate, aujourd'huit dans la tribu Chrarda; les sultans Alaouites les ont poussé de Marrakech vers Sidi Kacem.
- Bani Tabet.
- Ouled Ali.
Faiçal Hocine
Les Arib, tribus d'origine arabe (' Arib), Hassen 'Aribi un desendant, originaire du Draa, Maroc.
Descendants des Maquil et grands nomades sahariens, les Arib furent appelés dans le Drâa par un chérif local qui leur permit d’abord de gagner la moitié d’un ksar que, famine aidant, ils ne tardèrent pas à posséder en entier, et d’autres encore dans la palmeraie du Mhamid, sur la rive gauche du Drâa, en face des Aït Alouane installés sur la rive droite.
Nomades arabes et berbères se partageaient ainsi les avantages que rapportait leur protection des sédentaires cultivateurs, bien que le Mhamid qui, au temps de Taragale ??, était considéré comme un grenier, soit devenu une palmeraie assez défavorisée où les palmiers étaient clairsemés et qui tenait son nom d’une tribu plus tard disparue, les Mhamid. Les Arib avaient également pris pied au Ktaoua mais n’allèrent pas au-delà. Caravaniers et éleveurs de chameaux, ils formèrent une grande confédération de tribus se répartissant en Arib de l’Est et Arib de l’Ouest. Ces derniers seuls avaient des attaches dans le Drâa et s’y repliaient à l’automne pour surveiller la récolte des dattes, part importante de leur alimentation de nomades. Le reste de l’année ils gravitaient autour du cours saharien du Drâa.
Dans l’histoire : les Arib formaient l’essentiel de la caravane à laquelle se joignit René Caillié, de Tombouctou au Draa, en 1827. Il en décrit le campement “à deux jours d’El Draa”. Des Aït Khebbache complétaient vraisemblablement la caravane. En 1883, Charles de Foucauld trouva des Aribs à l’endroit où les avait quittés René Caillé, ils n’y campaient plus mais venaient de s’y construite le ksar El Zaïr.
Le Arib parlaient l’arabe mais ils comprenaient le berbère des Aït Alouane et des Aït Khebbache qui vivaient le même nomadisme saharien. Ils étaient souvent considérés comme des “Beraber” par leurs frères de l’Est, d’autant plus qu’ils furent un temps rattachés aux Aït Atta à qui ils devaient avoir recours pour se rendre dans le Draa.
Faiçal Hocine

En 1920, un traité est signé entre les ‘Arîb et les représentants du gouvernement français en Algérie. Les Nwâjî font scission pour s’allier aux dissidents Aït Khebbâch et continuer de pousser leurs rezzous jusqu’à Tindouf. Ils ne constituent donc sûrement pas la population la plus ancienne du coude du Drâa, où ils se sédentarisent durablement à partir des années 1970, consécutivement à la fermeture des frontières et à plusieurs vagues de sécheresse. Ce qu’ils y détiennent de terres, de palmiers et d’aires de parcours rétrocédées à l’automne et au printemps à des cultivateurs, a été conquis par la force des armes au cours du 20e siècle et ne cesse d’être disputé avec d’autres tribus, berbères ou arabes. À Zagora, ils forment une minorité arabophone de dialecte hassaniya dans un territoire dominé par des Berbères Aït Atta qui ne comprennent pas leur langue. On les qualifie avec dédain de ‘aroubiya, « Bédouins », dans un sens péjoratif assez proche de notre « péquenaud ». Ils sont maintenus dans des quartiers de sédentarisation à la périphérie de la ville et restent surtout à distance des lieux de pouvoir.
3 Dans tout l’Ouest saharien, les Kunta ont une réputation de grands prédicateurs. Leur histoire cr (...)
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La mémoire du groupe ne fait état d’aucune appartenance territoriale. Seule compte la figure charismatique de l’ancêtre commun, Sidi Nâjî, dont la tradition orale rapporte qu’il vécut « il y a dix-huit grands-pères », soit il y a environ cinq siècles. Le récit de fondation rapporte que des hommes de la tribu des Oulad Rizg, fraction des ‘Arîb, étaient à la recherche de gazelles lorsqu’ils trouvèrent Sidi Nâjî, vivant familièrement au milieu des animaux. Il était vêtu d’une peau de bête et ses cheveux étaient si longs qu’ils descendaient jusqu’à terre. Les chasseurs lancèrent sur lui une branche d’acacia qui se prit dans ses cheveux, et ainsi ils le capturèrent. Cheikh ‘Abidîn, un lettré de la tribu des Kunta, lui apprit à lire et à écrire le Coran pendant quarante jours. Il voulut lui raser la tête, mais Sidi Nâjî demanda de conserver, à la manière des vrais croyants du Sahara, une mèche de cheveux, gtob, au sommet de son crâne. Cheikh ‘Abidîn lui demanda alors : - « Mais qui es-tu ? ». L’homme répondit : - « Je suis Sidi Nâjî ». Cheikh ‘Abidîn l’emmena avec lui et lui dit : - « La première tente de nomades que nous rencontrerons sur notre chemin, je t’y marierai. ». Ce fut une tente de la tribu des Oulad Rizg. Il fut uni à une femme dont il eut quatre fils qui firent souche partout au Sahara et fondèrent les quatre lignages Nwâjî : Oulad Bîh, Oulad Sidi ‘Aîch, Oulad Ba’alla, Oulad ‘Amrân. Les générations suivantes se dispersèrent ensuite, de sorte qu’on trouve aujourd’hui des Nwâjî jusqu’en Arabie Saoudite et aux Emirats du Golfe. Telle est la légende que l’on peut recueillir littéralement auprès des anciens de la tribu. Elle établit avec force une identité nomade du groupe – en aucun cas, Sidi Nâjî n’est identifié comme venu de la légendaire mais ici trop proche Seguiet el Hamra, représentée partout ailleurs au Maghreb comme une pépinière de saints diffusant l’islam aux populations autochtones. Il venait d’ailleurs, et on ne sait d’où. Il ne devint le saint patron d’aucun village et ne fonda pas de zâwiya


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