Six mois après la
fermeture des résidences universitaires de filles C3 et C4 pour des travaux de
rénovation, la situation est restée en l'état à l'intérieur de ces deux cités
relevant de la circonscription de Bir El Djir. Aucun avis d'appel d'offres n'a
été lancé (normalement, cela était prévu au mois de février) pour le choix des
entreprises chargées de réaliser les travaux de rénovation et de réhabilitation
des deux infrastructures, a-t-on appris. Cette situation, du moins inquiétante,
continue à susciter l'étonnement du personnel et même des universitaires qui y
résidaient. Les chambres ont été vidées de leur mobilier au mois d'octobre
dernier sous prétexte que les travaux devaient débuter en février 2011 mais,
jusqu'à l'heure actuelle, rien n'a été décidé, ce qui ouvre le champ de la
spéculation quant à l'annulation du projet et à la réouverture des deux
structures pour l'année universitaire 2011-2012. Cette décision, prise en
septembre dernier par l'Office national des Å“uvres universitaires (ONOU), est
tombée, pour rappel, comme un couperet chez le personnel administratif et la
communauté estudiantine, puisqu'elle ciblait deux cités de filles dont une a
été réceptionnée il y a de cela quelques années seulement. De l'avis de
certains universitaires, ce choix devait concerner une nouvelle résidence, à
l'exemple du pôle de Belgaïd, pour héberger l'élite de demain, notamment les
futurs étudiants des deux écoles préparatoires aux grandes écoles. Depuis
l'annonce de la fermeture des deux cités, toutes les dispositions ont été
prises pour assurer, dans un premier temps, le dispatching des étudiantes vers
d'autres résidences, en plus du personnel, à l'exception des agents de sécurité
et de quelques employés de l'administration qui sont restés sur place. Cet état
de fait devient pesant, indique-t-on, car c'est le devenir de ces deux
résidences qui reste incertain, alors que les cours ont déjà débuté au sein des
deux écoles préparatoires aux grandes écoles et qui sont l'école préparatoire
des Sciences Economiques et des Sciences de la Gestion et celle des Sciences et
de Technologie. Quelque 422 étudiants ont été officiellement inscrits à l'école
d'Economie et de Gestion et 490 à l'école des Sciences et Technologie. Ces deux
écoles ont été implantées au niveau de la faculté de Médecine, sur le même site
que l'USTO. Au total, quatre écoles préparatoires ont été créées au niveau
national. Pour la future école préparatoire en Sciences techniques d'Oran, le
décret exécutif 10-160 du 28 juin 2010 stipule que la création de cet
établissement répond aux dispositions contenues dans la loi d'orientation sur
l'enseignement supérieur et de celle fixant le fonctionnement des écoles hors
université. L'article 2 précise que le siège est basé à Oran avec toutefois
l'éventualité de son transfert vers une autre ville du pays sur rapport de la
tutelle. Les futurs étudiants de cette école seront des bacheliers ainsi que
les détenteurs des diplômes étrangers reconnus équivalents, et les conditions
d'accès seront fixées annuellement par le ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique. Cette école dispensera une formation en
sciences et techniques pour préparer les étudiants à l'accès au second cycle
assuré par d'autres établissements hors université. Quant aux programmes,
précise le décret, ils seront arrêtés et fixés par le ministère en question.
Pour les étudiants ne remplissant pas les conditions d'accès au second cycle de
formation, ils seront réorientés vers des établissements de l'enseignement
supérieur, c'est-à-dire l'université.
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Posté Le : 16/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : K A
Source : www.lequotidien-oran.com