Les travaux de réalisation de la pénétrante Béjaïa-Ahnif (Bouira), sur une distance de plus de 100 km, ont débuté, dimanche, à la périphérie d'Amizour, à 26 km au sud de Béjaïa, coïncidant avec un début d'ouverture du tracé et la libération de son emprise, indique la Direction de wilaya des travaux publics.Les travaux de réalisation de la pénétrante Béjaïa-Ahnif (Bouira), sur une distance de plus de 100 km, ont débuté, dimanche, à la périphérie d'Amizour, à 26 km au sud de Béjaïa, coïncidant avec un début d'ouverture du tracé et la libération de son emprise, indique la Direction de wilaya des travaux publics.
Les travaux ont débuté à l'intersection des CW 21 et CW 21 annexe, reliant les localités d'Amizour, El-Kseur, Semaoun et Timezrit, choisie pour les facilités qu'elle autorise, étant localisée dans un espace inhabité, rassemblant principalement des coopératives agricoles.
Ils devraient rapidement se matérialiser par l'entame, sur place, de la mise sur pied du premier échangeur, adossé au projet.
Il s'agit d'un ouvrage se composant de deux ponts de 60 mètres, d'un dalot de 40 mètres pour l'évacuation des eaux, ainsi que de trois bretelles d'autoroutes, a-t-on expliqué. Confié à un groupement d'entreprises, sino-algériennes, composé du groupe China Railway Construction (CRCC) et la SAPTA (Société algérienne des ponts et travaux d'art) pour un montant de plus de 100 milliards de dinars, le projet dans sa globalité, outre le lot route, repose sur la réalisation de sept échangeurs, 16 viaducs et un tunnel en bitubes de 1,1 km.
L'amorce, effectuée aujourd'hui, devrait précipiter sa concrétisation et hâter la levée de toutes les contraintes pressenties dans sa mise en 'uvre, notamment les indemnisations liées aux expropriations des terrains de particuliers se trouvant le long du tracé, le déplacement des réseaux de servitudes publiques (eau, gaz, électricité...) et la mobilisation de terrains suffisants pour l'accueil des bases de vie nécessaires à sa conduite.
D'aucuns appréhendent, également, les pesanteurs en rapport avec la production locale d'agrégats, la wilaya ne produisant que 2 millions de tonnes sur un besoin évalué à plus de six millions de tonnes. Beaucoup de carrières sont fermées pour cause d'opposition du voisinage et qui nécessitent une remise en activité urgente pour réaliser ce projet dans les délais impartis de 36 mois.
Son enjeu structurant est majeur, a-t-on souligné, d'autant qu'en parallèle, toutes les routes de la wilaya souffrent de congestion, notamment la RN-12 (Béjaïa-Tizi-Ouzou) et la RN 26 (Béjaïa-Bouira), soumises à un trafic effarant. Il faut plus de trois heures en moyenne pour parcourir une distance de 100 km, notamment celle qui relie Béjaïa à Tazmalt.
Les travaux ont débuté à l'intersection des CW 21 et CW 21 annexe, reliant les localités d'Amizour, El-Kseur, Semaoun et Timezrit, choisie pour les facilités qu'elle autorise, étant localisée dans un espace inhabité, rassemblant principalement des coopératives agricoles.
Ils devraient rapidement se matérialiser par l'entame, sur place, de la mise sur pied du premier échangeur, adossé au projet.
Il s'agit d'un ouvrage se composant de deux ponts de 60 mètres, d'un dalot de 40 mètres pour l'évacuation des eaux, ainsi que de trois bretelles d'autoroutes, a-t-on expliqué. Confié à un groupement d'entreprises, sino-algériennes, composé du groupe China Railway Construction (CRCC) et la SAPTA (Société algérienne des ponts et travaux d'art) pour un montant de plus de 100 milliards de dinars, le projet dans sa globalité, outre le lot route, repose sur la réalisation de sept échangeurs, 16 viaducs et un tunnel en bitubes de 1,1 km.
L'amorce, effectuée aujourd'hui, devrait précipiter sa concrétisation et hâter la levée de toutes les contraintes pressenties dans sa mise en 'uvre, notamment les indemnisations liées aux expropriations des terrains de particuliers se trouvant le long du tracé, le déplacement des réseaux de servitudes publiques (eau, gaz, électricité...) et la mobilisation de terrains suffisants pour l'accueil des bases de vie nécessaires à sa conduite.
D'aucuns appréhendent, également, les pesanteurs en rapport avec la production locale d'agrégats, la wilaya ne produisant que 2 millions de tonnes sur un besoin évalué à plus de six millions de tonnes. Beaucoup de carrières sont fermées pour cause d'opposition du voisinage et qui nécessitent une remise en activité urgente pour réaliser ce projet dans les délais impartis de 36 mois.
Son enjeu structurant est majeur, a-t-on souligné, d'autant qu'en parallèle, toutes les routes de la wilaya souffrent de congestion, notamment la RN-12 (Béjaïa-Tizi-Ouzou) et la RN 26 (Béjaïa-Bouira), soumises à un trafic effarant. Il faut plus de trois heures en moyenne pour parcourir une distance de 100 km, notamment celle qui relie Béjaïa à Tazmalt.
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Posté Le : 15/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bouziane Mehdi
Source : www.lemidi-dz.com