La mosquée Imam El-Houari à Oran se distingue par son architecture particulière avec un minaret de style andalou mauresque ; elle a été construite en l'an 1799, durant la période ottomane ; son premier classement remontait à 1906 avant d'être une nouvelle fois classée, après le recouvrement de l'indépendance nationale, en 1967.
Cet édifice religieux jouxtant le mausolée de l'imam Sidi Houari, saint patron de la ville, est fréquenté par un grand nombre de fidèles venant de différents quartiers d'Oran, il est également visité par des touristes curieux de découvrir l'une des plus vieilles mosquées d'Oran, comme celles de Djohara et d'El-Pacha, véritables fiertés des Oranais. Vu l'importance et la valeur de cette structure, des travaux ont été faits par l'entreprise spécialisée chargée de la restauration de patrimoine. Le responsable de l'entreprise, Salah Dadi Ouaissa, a affirmé que les travaux de restauration de cet édifice cultuel ont atteint un taux d'avancement de l'ordre de 80% et devront prendre fin avant la fin de l'année en cours, précisant que l'ancienne mosquée d'Oran fait l'objet d'un véritable lifting et les travaux entrepris prennent en compte la conception initiale de l'édifice en respectant aussi son style architectural que les matériaux originaux de sa construction. Selon le même responsable, les travaux ont touché particulièrement le minaret, la salle de prière, le patio, la salle des ablutions, outre l'aménagement de l'école coranique, de la bibliothèque, le logement de fonction et des bureaux administratifs, qui feront de ce site de prière un véritable complexe religieux, relevant que les mêmes matériaux de construction avec lesquels la mosquée a été bâtie ont été utilisés, particulièrement la chaux préparée dans un atelier spécial selon la méthode traditionnelle. Dans le cadre de ce projet, 20 jeunes du quartier populaire Sidi El-Houari ont été recrutés dans le cadre de ce projet, qui leur a permis de bénéficier d'une formation théorique et pratique sur le terrain dans le domaine de la restauration ainsi que dans d'autres métiers comme la menuiserie et la forge, «ceci leur a permis d'acquérir une expérience dans le domaine de la restauration et pourront à l'avenir créer des micro-entreprises dans cette spécialité», a souligné Salah Dadi Ouaissa, ajoutant que son entreprise «était prête à former environ 50 jeunes de ce quartier».
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Posté Le : 30/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawel Hami
Source : www.lnr-dz.com