Algérie

Les travaux de la route principale s'éternisent Cité Zouaoui (Sidi Moussa)


Les travaux de la route principale s'éternisent                                    Cité Zouaoui (Sidi Moussa)
Initialement, le délai de réalisation de ce projet ne devait pas dépasser six mois.
Les travaux de bitumage de la route menant à la cité Zouaoui dans la commune d'Ouled Moussa perdurent depuis près d'une année, pourtant, le délai de réalisation de ce chantier ne devrait pas dépasser les six mois. Devant le laisser-aller des autorités publiques, les habitants de cette cité ont bloqué la route, il y a quelques semaines, pour exiger l'accélération des travaux. Une revendication que les responsables locaux avaient promis de satisfaire, mais sans que cet engagement soit concrétisé. C'est du moins ce que pensent de nombreux habitants de cette cité. «Ce n'est pas avec deux engins et une poignée de travailleurs que la route sera refaite et réceptionnée avant l'hiver. A ce rythme, le chantier ne sera pas livré avant les dix prochaines années», ironise un citoyen. Selon lui, c'est toute la cité qui risque d'être noyée dans la boue aux premières pluies d'automne.
Une crainte légitime et justifiée, d'autant que cette route a été transformée depuis plusieurs mois en une véritable «piste agricole».
Les piétons l'empreintent difficilement, alors que les automobilistes en souffrent énormément. Si les habitants, notamment les commerçants, se plaignaient depuis belle lurette de la poussière et des interminables désagréments provoqués par le chantier, cet hiver, la chaussée sera impraticable. «Les autorités de la wilaya d'Alger doivent venir constater d'eux-mêmes la situation et prendre les mesures nécessaires. La chaussée risque de devenir dangereuse pour les enfants et les personnes âgées», s'est indigné notre interlocuteur.
«Alors que des dizaines de kilomètres sont bitumés en moins d'une semaine dans certaines régions, dans notre cité, les responsables ne daignent même pas rappeler à l'ordre la société chargée des travaux», s'interroge un autre citoyen. L'autre problème soulevé par les habitants est l'absence d'annexes administratives en mesure d'éviter aux résidants les déplacements vers le chef-lieu de la commune. En fait, ni bureau de poste ni annexe de l'APC ou d'état civil n'ont été implantés à ce jour dans cette cité, dont le nombre d'habitants ne cesse d'augmenter. Des citoyens affirment avoir déjà attiré l'attention des services de l'APC sur ce problème, mais aucune solution ne profile à l'horizon. Ainsi, à la cité Zouaoui, les habitants mènent une vie rurale, accentuée par l'absence de commodités. Même le marché couvert réalisé et achevé depuis plusieurs mois reste toujours fermé.
En conséquence, les habitants s'approvisionnent chez les commerçants anarchiques implantés çà et là, alors que les jeunes chômeurs optent pour la débrouillardise pour gagner leur argent de poche. Bien que la liste des lacunes reste très longue, des citoyens de la cité Zouaoui ont particulièrement insisté sur un problème sur lequel ils ne peuvent fermer les yeux, à savoir l'absence de places en préscolaire au niveau de l'établissement aménagé à cet effet. «J'ai frappé à toutes les portes, mais la réponse a été négative. Je ne peux pas laisser mon enfant à la maison alors que des enfants de son âge sont scolarisés», s'est indigné un père de famille, tout interpellant, pour la énième fois, les responsables concernés afin de dégager de nouvelles places pédagogiques et éviter aux enfants une année blanche.
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