Les travaux de clôture et de délimitation lancés

Ce projet, dont les travaux ont été réalisés par une entreprise luso-brésilienne après de longues péripéties, a été lancé en 2008. Depuis cette date, il peine à être mis en service ne serait-ce que partiellement.La réalisation des travaux de clôture et de délimitation du port de pêche et de plaisance d'El- Aouana a été récemment lancée. Cette opération englobe également la construction d'un mur de soutènement pour canaliser les eaux usées se déversant dans la plage et la mise en place d'une digue en géotextile. L'enracinement de la jetée pour éviter l'ensablement du port et l'aménagement de la jetée de plaisance en béton armé de 5 m de large figurent dans les travaux à réaliser en prévision de sa mise en service. Cette opération intervient après l'achèvement des travaux de réalisation des supports de balisage. Ce dispositif de signalisation côtière a consisté, s'il convient de le rappeler, en la mise en place de 7 supports de feu de balisage pour guider les bateaux.
Ces installations sont indispensables pour l'entrée en activité de ce port qui connaît un grand retard dans sa mise en service définitive. Pour rappel, ce projet, dont les travaux ont été réalisés par une entreprise luso-brésilienne après de longues péripéties, a été lancé en 2008. Depuis cette date, il peine à être mis en service ne serait-ce que partiellement. "C'est un gâchis de le voir traîner de cette manière", regrettent des initiés à ses péripéties. Des plaisanciers sont toutefois accostés dans son bassin sans que l'activité de pêche ne soit encore lancée. Le port de pêche et de plaisance d'El-Aouana est conçu pour des superficies du plan d'eau et du terre-plein de 8 et 5 ha respectivement. Ses jetées ouest et est s'étendent sur 366 et 348 m linéaires pour un tirant d'eau de 8 m. Pour ce qui est de ses capacités, elles peuvent aller jusqu'à 210 embarcations, dont 140 entre voiliers et plaisanciers, et 70 autres réservées aux chalutiers. Sa vocation est telle qu'il est prévu de contribuer à la relance et la valorisation de l'activité de pêche et de plaisance dans cette commune dépourvue d'infrastructures touristiques.
Il convient de signaler que le retard dans sa mise en service complique la situation au sein des ports de Boudis et de Ziama Mansouriah, totalement saturés de par la surcharge qu'ils connaissent. Outre cette contrainte dans l'activité de pêche, il y a lieu de noter que les halles à marée de Ziama Mansouriah et d'El-Aouana attendent également d'être valorisées. Le problème, elles ne sont pas équipées en froid et fabriques de glace.

Amor Z.